La veille de notre départ d'Ouvéa, nous rencontrons Karyn, Jean-Mi et leur fils Matteo âgé de six ans, partis pour un périple de six mois... en kayak!!! Chaque destination a été soigneusmeent choisie en fonction de ce paramètre: pouvoir pagayer sur des eaux sublimes et propices au kayak. Aussi, après deux mois et demi en Nouvelle-Zélande, ils sont tout naturellement venus installer leur tente et monter leur kayak - 35 kg, rien que ça!!! - en Nouvelle-Calédonie.
Nous n'avons passé que 24 heures ensemble, mais nous les avons vecues intensément, à partager notre soif de voyage (eux aussi étaient partis tous les deux en 2002) et à savourer le plaisir d'être réunis, tout simplement. Une fois encore, les personnes que nous croisons sur notre chemin sont autant de rencontres fortes et sincères. Désencombrés de toute convention, ou de je ne sais quoi encore, la rencontre est un coup de foudre - qui opère ou non, d'ailleurs- et lorsqu'il y a ce "fit", les moments deviennent intenses, magiques, et entiers: on sait qu'on n'a que quelques jours - quelques heures parfois seulement -à partager; alors on donne spontanément tout ce qu'on a, et les moments passés ensemble sont alors inoubliables! Et le lien est d'autant plous fort, que les émotions qui nous traversent lorsque nous sommes à l'autre bout du monde, un spectacle époustouflant de la nature sous nos yeux, sont grandes, et partagées par tous...
Comment mieux terminer notre périple calédonien que dans la maison du bonheur de Matthias et Leslie? Chaleureusement accueillis, nous avons passé un excellent week end ponctué d'une succession de bons moments et de franches rigolades. Les garçons étaient comme des coqs en pâte ,entourés de deux magnifiques petites sirènes blondes aux yeux bleus: Luna, quatre ans, et Juliette, deux ans et demi.
Un immense merci pour votre hospitalité, votre générosité, et votre joie de vivre qui émane de chaque centimètre carré de votre maison! Une super façon de quitter cette sublime Nouvelle-Calédonie où nous avons fait de bien belles rencontres ... si je devais avoir un seul regret, c'est de ne pas avoir pu davantage échanger et partager avec les locaux. A force de discussions avec les "métros" - venus de France s'installer ici - j'ai enfin compris que le peuple kanak ne s'apprivoise pas aussi facilement: quelques jours ne suffisent pas pour gagner leur confiance et leur donner l'envie d'aller vers nous. En revanche, une fois acquise, cette précieuse confiance est une vraie porte de Pandore, un passeport donnant accès aux relations authentiques, entières, sincères et fortes.... il nous faudra donc revenir un jour, qui sait, pour y poser nos valises?
mardi 18 mai 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire