Après plus de six milles bornes, 34 nuits (...et 7 pipis au lit!!!) nous avons rendu notre camping car à Perth - non sans une certaine émotion -passé notre dernière journée à visiter la seule ville économique de l'Australie occidentale puis nous sommes envolés pour Bali, dernière étape avant le grand retour.
Bye bye Aussie, au revoir magnifique pays, nous reviendrons..qui sait, poser nos valises à Sydney???La seule idée nous enchante...y'a plus qu'à, comme on dit!!!!!
mercredi 28 juillet 2010
ABORIGENES: LES AUSTRALIENS FACE A LEUR HISTOIRE
Impossible de passer plus de deux mois an Australie et de ne pas parler des aborigènes...seulement voilà: it can be a touchy subject!
L'Australie est un pays jeune qui a à peine plus de deux siècles - découverte fin du XVIIIè par le britannique James Cook. Dès cette époque les Aborigènes se voient voler leurs terres et sont rapidement envahis par les britanniques. Ils se voient en outre privés de tout droit, subissent les ségrégations les plus terribles, se voient arrachés à leurs enfants sous leurs yeux impuissants - et cela il y a quelques décennies seulement!!!! ... il faudra attendre 1967 pour que la population autochtone se voit octroyer un droit à la citoyenneté, changement politique majeur et premiers pas vers la reconnaissance officilelle de leurs droits.
Si les années avancent en faveur d'une évolution de la coexistence des peuples aborigènes et des australiens non autochtnones, ce n'est qu'en 1997 que le pays comdamne offciciellement la politique de ségrégation - menée pendant des siècles - et instaure la journée nationale du pardon, the "Sorry Day"....
Lors des échanges que nous avons pu avoir avec les australiens, nous avons décelé deux catégories de personnes: celles qui ont honte de leur pays et des générations antérieures, encore mal à l'aise avec ce lourd tribut que représente l'histoire de leur pays; ce sont généralement des gens de notre âge, élevés à la mode du multiculturalisme,de la tolérance, et du partage.
Et il y a d'autres personnes, généralement de plus de cinquante ans, manifestant ouvertement un racisme primaire à l'égard des aborigènes:" si vous croisez un aborigène sur la route, écrasez-le, ça en fera un de moins" (véridique, discours qui a été tenu à des jeunes français qui nous racontaient ça encore sidérés)ou autre aberration grotesque de ce genre.
Tout n'est évidemment pas manichéen, mais il en ressort une chose évidente: c'est un sujet délicat et complexe, sinon tabou. Pour ce qui est de notre propre expérience, il est difficile de nous exprimer vraiment car nous n'avons pratiquement pas rencontrés d'aborigènes sur la côte Est, sauf à Cairns où nous en avons vus pour la première fois. Nous en avons vu davantage à Darwin, et ceux que nous avons rencontrés étaient démunis, erraient dans la rue ou dans les parcs, fortement alcoolisés dès le matin. Ils n'ont rien, ont été dépossédés de tout, et ceux que nous avons pu croiser semblaient ne pas être insérés à la société mais plutôt rejetés.
L'Australie est un pays jeune qui a à peine plus de deux siècles - découverte fin du XVIIIè par le britannique James Cook. Dès cette époque les Aborigènes se voient voler leurs terres et sont rapidement envahis par les britanniques. Ils se voient en outre privés de tout droit, subissent les ségrégations les plus terribles, se voient arrachés à leurs enfants sous leurs yeux impuissants - et cela il y a quelques décennies seulement!!!! ... il faudra attendre 1967 pour que la population autochtone se voit octroyer un droit à la citoyenneté, changement politique majeur et premiers pas vers la reconnaissance officilelle de leurs droits.
Si les années avancent en faveur d'une évolution de la coexistence des peuples aborigènes et des australiens non autochtnones, ce n'est qu'en 1997 que le pays comdamne offciciellement la politique de ségrégation - menée pendant des siècles - et instaure la journée nationale du pardon, the "Sorry Day"....
Lors des échanges que nous avons pu avoir avec les australiens, nous avons décelé deux catégories de personnes: celles qui ont honte de leur pays et des générations antérieures, encore mal à l'aise avec ce lourd tribut que représente l'histoire de leur pays; ce sont généralement des gens de notre âge, élevés à la mode du multiculturalisme,de la tolérance, et du partage.
Et il y a d'autres personnes, généralement de plus de cinquante ans, manifestant ouvertement un racisme primaire à l'égard des aborigènes:" si vous croisez un aborigène sur la route, écrasez-le, ça en fera un de moins" (véridique, discours qui a été tenu à des jeunes français qui nous racontaient ça encore sidérés)ou autre aberration grotesque de ce genre.
Tout n'est évidemment pas manichéen, mais il en ressort une chose évidente: c'est un sujet délicat et complexe, sinon tabou. Pour ce qui est de notre propre expérience, il est difficile de nous exprimer vraiment car nous n'avons pratiquement pas rencontrés d'aborigènes sur la côte Est, sauf à Cairns où nous en avons vus pour la première fois. Nous en avons vu davantage à Darwin, et ceux que nous avons rencontrés étaient démunis, erraient dans la rue ou dans les parcs, fortement alcoolisés dès le matin. Ils n'ont rien, ont été dépossédés de tout, et ceux que nous avons pu croiser semblaient ne pas être insérés à la société mais plutôt rejetés.
CE QU ON NE VOUS A PAS DIT...
en vrac (3)
- Mon homme ce héros!Monkey Mia: Charly enfile sa combi et part nager, au large, comme il aime le faire. Je pars à la boutique acheter des petits dauphins aux enfants et au moment de payer la dame me toise et finit par me dire que mon mari est un peu inconscient de partir nager aussi loin. Je lui rétorque qu'il avait demandé s'il pouvait nager dans cet endroit et qu'on lui avait dit oui!... et elle, de me répondre: "oui, mais personne n'est jamais allé aussi loin et ici, c'est truffé de requins-tigres !!!" ...est-il utile de dire que je me décompose aussitôt sur place?! Et elle rajoute, histoire de m'achever définitivement, que tout le monde est parti l'observer avec des jumelles (car il est devenu l'attraction du jour ce matin là!) tellement il était loin ...là je manque tout simplement de défaillir et me rue vers les secours pour leur demander s'ils pouvaient le localiser et aller le chercher, une adorable jeune fille qui me dit que effectivement elle n'avait jamais vu quelqu'un aller aussi loin à la nage (vas-y, rajoutes-en une couche! comme si je n'étais pas assez mortifiée!) et s'apprête néanmoins à aller le chercher... mais heureusement, il était en train de revenir!!!... quand je lui ai raconté l'histoire et que les personnes lui ont parlé, j'ai pu déceler un léger rictus de satisfaction chez Charly (hey, i'm a heroe!) qu'il a réprimé aussi vite en voyant mon visage blême!
- Monkey Mia, toujours: à peine remise de mes émotions de la matinée, nous passons néamoins une agréable soirée entourés de joyeux pack packers venus faire cuire leur viande au barbecue; nous faisons ainsi connaissance avec trois jeunes ingénieurs, étudiants à centrale Lyon et partis quelques mois en césure, jusqu'à ce qu'un des trois garçons me ...vouvoie!!!!! Je sais que dans quelques semaines, j'aurai 40 - 2 ans et que le compte à rebourg à déjà commencé, mais ça m'a totalement anéantie, encore fragilisée par les péripéties de la matinée !!!!
- Environs de Perth: je propose à Arthur qui en a un peu marre de la voiture, d'aller devant à côté de son père; il me rétorque aussitôt: "bah non maman, on ne peut pas, il y a plein de flippes!"... comprendre "flics", évidemment...moi je trouve que ça leur va bien aux flics, "flippes"...pas vous?!
- Mon homme ce héros!Monkey Mia: Charly enfile sa combi et part nager, au large, comme il aime le faire. Je pars à la boutique acheter des petits dauphins aux enfants et au moment de payer la dame me toise et finit par me dire que mon mari est un peu inconscient de partir nager aussi loin. Je lui rétorque qu'il avait demandé s'il pouvait nager dans cet endroit et qu'on lui avait dit oui!... et elle, de me répondre: "oui, mais personne n'est jamais allé aussi loin et ici, c'est truffé de requins-tigres !!!" ...est-il utile de dire que je me décompose aussitôt sur place?! Et elle rajoute, histoire de m'achever définitivement, que tout le monde est parti l'observer avec des jumelles (car il est devenu l'attraction du jour ce matin là!) tellement il était loin ...là je manque tout simplement de défaillir et me rue vers les secours pour leur demander s'ils pouvaient le localiser et aller le chercher, une adorable jeune fille qui me dit que effectivement elle n'avait jamais vu quelqu'un aller aussi loin à la nage (vas-y, rajoutes-en une couche! comme si je n'étais pas assez mortifiée!) et s'apprête néanmoins à aller le chercher... mais heureusement, il était en train de revenir!!!... quand je lui ai raconté l'histoire et que les personnes lui ont parlé, j'ai pu déceler un léger rictus de satisfaction chez Charly (hey, i'm a heroe!) qu'il a réprimé aussi vite en voyant mon visage blême!
- Monkey Mia, toujours: à peine remise de mes émotions de la matinée, nous passons néamoins une agréable soirée entourés de joyeux pack packers venus faire cuire leur viande au barbecue; nous faisons ainsi connaissance avec trois jeunes ingénieurs, étudiants à centrale Lyon et partis quelques mois en césure, jusqu'à ce qu'un des trois garçons me ...vouvoie!!!!! Je sais que dans quelques semaines, j'aurai 40 - 2 ans et que le compte à rebourg à déjà commencé, mais ça m'a totalement anéantie, encore fragilisée par les péripéties de la matinée !!!!
- Environs de Perth: je propose à Arthur qui en a un peu marre de la voiture, d'aller devant à côté de son père; il me rétorque aussitôt: "bah non maman, on ne peut pas, il y a plein de flippes!"... comprendre "flics", évidemment...moi je trouve que ça leur va bien aux flics, "flippes"...pas vous?!
jeudi 22 juillet 2010
ETAPE VII: YALLINGUP, MARGARET RIVER
Nous voici enfin à Yallingup, surnommée "la Mecque des surfeurs" et dont les vagues ont la réputation d'être les meilleures du monde avec un reefbreak -lorsque les vagues se cassent sur un fond rocheux - (je vous avais dit que je devenais une pro!) des plus puissants.
Nous avons posé notre camping car dans le Caravan Park qui est sur la plage, et nous allons passer notre dernière semaine ici, à découvrir les villes alentour dans cette si réputée région de Margaret River qui a bien d'autres atouts, à commencer par les meilleurs domaines d'Australie.
Nous avons posé notre camping car dans le Caravan Park qui est sur la plage, et nous allons passer notre dernière semaine ici, à découvrir les villes alentour dans cette si réputée région de Margaret River qui a bien d'autres atouts, à commencer par les meilleurs domaines d'Australie.
ETAPE VI: PERTH, FREMANTLE
C'est reparti pour une journée de route! Et franchement, chapeau bas aux enfants qui ne pipent pas mot ,forts dune patience angélique...avec une contribution non négligeable du lecteur de dvd offert par leur grand-père "papi Crapule" avant de partir, qui a permis de digérer ces kilomètres plus facilement! Nous les retrouvons le plus souvent abrutis après quatre heures ininterrompues de dessins animés qu'ils connaissent évidemment par coeur, au point de les visionner en japonais (véridique!!).
Nous arrivons enfin à Perth où nous faisons une halte - sous une pluie battante - pour nous équiper en vêtements chauds, car ne l'oublions pas, nous sommes en plein hiver et nos tongs ne nous sont plus d'une grande utilité!
Le retour à la civilisation -enfin je veux dire la jungle!!! - nous a mis une bonne claque, après un mois passé à errer au milieu de nulle part, face à des paysages grandioses! A nouveau les encombrements qui nous agressent et nous rappellent notre quotidien tellement peu excitant!!!
Nous quittons Perth au plus vite et nous nous arrêtons à Fremantle, ville pittoresque située à seulement une vingtaine de kilomètres de Perth, dotée d'une forte personnalité. La ville regorge de petits cafés, pubs, galeries, et une véritable ambiance de fête y règne, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Nous allons même jusqu'à jouer les parfaits touristes en dînant au Little Creatures, immense bar et restaurant situé près du port, réputé pour ses bières fabriquées et stockées dans d'immenses cuves qui font en prime office de décoration.
Nous décidons de dormir sur le parking ce qui nous évite de payer encore 40 dollars pour un emplacement dans le Caravan Park...mais nous finissons devant le parking de l'hopital de Fremantle!!!
VIREE NOCTURNE A L HOPITAL DE FREMANTLE ...
Au moment de se coucher, Raphaël hurle de douleur en nous montrant ses fesses -il nous avait fait la même chose la nuit précédente mais nous n'y avions guère prêté plus d'attention, car quand ce ne sont pas les fesses, ce sont les genoux!!... à cette heure tardive, impossible de trouver un médecin, je décide de l'emmener aux urgences un peu honteuse devant la non-gravité de ses maux, mais tellement démunie face à sa douleur... après quelques heures, visite et l'auscultation d'un médecin sous des hurlements encore plus forts, ce derier décrète qu'il a attrapé un vers, ce qui n'est pas grave mais très douloureux!! Raphaël m'aura permis d'enrichir mon vocabulaire en anglais: "vers" se dit "worms"...hum, me faire comprendre avant de connaitre le mot n'était pas évident, j'essayais de prendre mon accent le plus anglais en disant "vewwwwwre", mais ça ne marchait pas!!!
Nous arrivons enfin à Perth où nous faisons une halte - sous une pluie battante - pour nous équiper en vêtements chauds, car ne l'oublions pas, nous sommes en plein hiver et nos tongs ne nous sont plus d'une grande utilité!
Le retour à la civilisation -enfin je veux dire la jungle!!! - nous a mis une bonne claque, après un mois passé à errer au milieu de nulle part, face à des paysages grandioses! A nouveau les encombrements qui nous agressent et nous rappellent notre quotidien tellement peu excitant!!!
Nous quittons Perth au plus vite et nous nous arrêtons à Fremantle, ville pittoresque située à seulement une vingtaine de kilomètres de Perth, dotée d'une forte personnalité. La ville regorge de petits cafés, pubs, galeries, et une véritable ambiance de fête y règne, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Nous allons même jusqu'à jouer les parfaits touristes en dînant au Little Creatures, immense bar et restaurant situé près du port, réputé pour ses bières fabriquées et stockées dans d'immenses cuves qui font en prime office de décoration.
Nous décidons de dormir sur le parking ce qui nous évite de payer encore 40 dollars pour un emplacement dans le Caravan Park...mais nous finissons devant le parking de l'hopital de Fremantle!!!
VIREE NOCTURNE A L HOPITAL DE FREMANTLE ...
Au moment de se coucher, Raphaël hurle de douleur en nous montrant ses fesses -il nous avait fait la même chose la nuit précédente mais nous n'y avions guère prêté plus d'attention, car quand ce ne sont pas les fesses, ce sont les genoux!!... à cette heure tardive, impossible de trouver un médecin, je décide de l'emmener aux urgences un peu honteuse devant la non-gravité de ses maux, mais tellement démunie face à sa douleur... après quelques heures, visite et l'auscultation d'un médecin sous des hurlements encore plus forts, ce derier décrète qu'il a attrapé un vers, ce qui n'est pas grave mais très douloureux!! Raphaël m'aura permis d'enrichir mon vocabulaire en anglais: "vers" se dit "worms"...hum, me faire comprendre avant de connaitre le mot n'était pas évident, j'essayais de prendre mon accent le plus anglais en disant "vewwwwwre", mais ça ne marchait pas!!!
ETAPE V: THE PINNACLES DESERT
Une nouvelle journée de route;nous avalons les kilomètres au rythme des australiens et des packpackers, c'est à dire sans se poser de questions et en allant tout droit sur l'unique route qui s'offre à nous au beau milieu de cette nature sauvage.
Et nous voici, à moins de 250 kilomètres de Perth, dans le désert des Pinnacles qui nous offre un spectacle des plus étonnants: hissés sur un sable de couleur ocre, des milliers de formations calcaires qui s'érigent - et pouvant atteindre jusqu'à 5 mètres! - avec en toile de fond, une mer bleue marine... spectacle assez indescriptible de bizarrerie mais qui vaut le détour.
Et nous voici, à moins de 250 kilomètres de Perth, dans le désert des Pinnacles qui nous offre un spectacle des plus étonnants: hissés sur un sable de couleur ocre, des milliers de formations calcaires qui s'érigent - et pouvant atteindre jusqu'à 5 mètres! - avec en toile de fond, une mer bleue marine... spectacle assez indescriptible de bizarrerie mais qui vaut le détour.
POUR RICARDO...
samedi 17 juillet 2010
ETAPE IV: KALBARRI NATIONAL PARK
Kalbarri: petite ville estivale - qui compte deux mille habitants et voit son effectif plus que doubler lors des vacances scolaires - renommée pour ses merveilleux spots de surfs (surtout Jackes Point) pour les plus courageux... ou les plus inconscients! Ici il y a un swell (j'apprends des mots avec Charly!) de folie et la houle est si forte que les vagues atteignaient bien quatre mètres, c'était impressionnant à voir.
Le Kalbarri National Park surplombe la mer et s'étend une fois encore sur une bonne centaine de kilomètres, avec plus de 1000 kilomètres carrés de bush, des gorges époustouflantes et des falaises côtières magnifiques. Les points de vue sont nombreux, et nous avons pu ainsi voir des dizaines de dauphins surfer majestueusement autour d'un chanceux surfeur - ce sont les meilleurs surfeurs du monde, je vous l'ai déjà dit, pardon de me répéter - c'était un spectacle tout simplement grandioseet émouvant! Cette cette faune exceptionnelle fait désormais partie intégrante du paysagequi orne notre quotidien, mais nous restont toujours aussi bluffés de pouvoir admirer aussi souvent les dauphins , les baleines, les kangourous, et j'en passe, comme si c'était normal!
Charly heureux comme un pape profite de cette mer idéale - quoique un peu agitée avec ses vagues puissantes - pour surfer les vagues avec son bodyboard et il en perd même une palme au bout de quelques minutes seulement, arrachée littéralement à son pied...je vous rassure il est allé s'équiper de nouveau avec de nouvelles palmes de compétition (et des attaches!!) pour épater sa belle...et javoue que ça a bien marché!!
Après quelques jours à arpenter le parc national, nous poursuivons notre descente vers Perth avec quelques arrêts en chemin.
Le Kalbarri National Park surplombe la mer et s'étend une fois encore sur une bonne centaine de kilomètres, avec plus de 1000 kilomètres carrés de bush, des gorges époustouflantes et des falaises côtières magnifiques. Les points de vue sont nombreux, et nous avons pu ainsi voir des dizaines de dauphins surfer majestueusement autour d'un chanceux surfeur - ce sont les meilleurs surfeurs du monde, je vous l'ai déjà dit, pardon de me répéter - c'était un spectacle tout simplement grandioseet émouvant! Cette cette faune exceptionnelle fait désormais partie intégrante du paysagequi orne notre quotidien, mais nous restont toujours aussi bluffés de pouvoir admirer aussi souvent les dauphins , les baleines, les kangourous, et j'en passe, comme si c'était normal!
Charly heureux comme un pape profite de cette mer idéale - quoique un peu agitée avec ses vagues puissantes - pour surfer les vagues avec son bodyboard et il en perd même une palme au bout de quelques minutes seulement, arrachée littéralement à son pied...je vous rassure il est allé s'équiper de nouveau avec de nouvelles palmes de compétition (et des attaches!!) pour épater sa belle...et javoue que ça a bien marché!!
Après quelques jours à arpenter le parc national, nous poursuivons notre descente vers Perth avec quelques arrêts en chemin.
ETAPE III: SHARK BAY - MONKEY MIA
Nous avons quitté le Ningaloo Marine park pour Shark Bay, et nous sommes enfin arrivés après quelques heures de route et une halte d'une nuit à Carnarvon -autre ville fantôme de l'ouest, connue pour ses plantations de fruits et légumes.
En chemin - c'est à dire après bien des centaines de kilomètres - nous passons par Shell Beach, une plage entièrement recouverte de centaines de milliers de petits coquillages qui composent cette plage si sauvage; surprenant!
Nous avons passé la première journée à Monkey Mia, dont la principale attraction est le "dolphins' feeding": ici on nourrit les dauphins tôt le matin, devant un large plublic, des jeunes tout particulièrement.
Nous avons vu des pélicans qui sont également nourris ici et qui du coup sont apprivoisés et se laissent approcher facilement.
Deux excursions en bateau nous ont offert plusieurs heures de bonheur que nous avons décidé de prolonger en restant quelques jours de plus dans ce paisible endroit. Nous avons même pu voir un dugon, sorte d'éléphant de mer, fait absolument rarissime à cette période de l'année où les eaux sont si froides, et pour le plus grand bonheur des skippers qui n'en n'avaient tout simplement jamais vus à cette époque!
Le deuxième soir, nous avons eu droit au plus beau coucher de soleil du voyage;un coucher de soleil tout simplement parfait: une mer huileuse dans laquelle se reflétaient les nuages éclatants de couleurs c'était incroyablement beau.
Nous partons pour Kalbarri, notre prochaine étape.
En chemin - c'est à dire après bien des centaines de kilomètres - nous passons par Shell Beach, une plage entièrement recouverte de centaines de milliers de petits coquillages qui composent cette plage si sauvage; surprenant!
Nous avons passé la première journée à Monkey Mia, dont la principale attraction est le "dolphins' feeding": ici on nourrit les dauphins tôt le matin, devant un large plublic, des jeunes tout particulièrement.
Nous avons vu des pélicans qui sont également nourris ici et qui du coup sont apprivoisés et se laissent approcher facilement.
Deux excursions en bateau nous ont offert plusieurs heures de bonheur que nous avons décidé de prolonger en restant quelques jours de plus dans ce paisible endroit. Nous avons même pu voir un dugon, sorte d'éléphant de mer, fait absolument rarissime à cette période de l'année où les eaux sont si froides, et pour le plus grand bonheur des skippers qui n'en n'avaient tout simplement jamais vus à cette époque!
Le deuxième soir, nous avons eu droit au plus beau coucher de soleil du voyage;un coucher de soleil tout simplement parfait: une mer huileuse dans laquelle se reflétaient les nuages éclatants de couleurs c'était incroyablement beau.
Nous partons pour Kalbarri, notre prochaine étape.
mardi 6 juillet 2010
CE QU ON NE VOUS A PAS DIT...
en vrac (2)
- A Broome, un couple d'au moins soixante-dix ans partent surfer tout équipés avec leur planche, sourire aux lèvres!Dément!!
- Cape Levêque: malgré les recommandations inscrites sur le panneau, nous outrepassons la frontière entre la route de sable... et le sable tout court!! Nous nous sommes donc ensablés, et pour se faire secourir, il faut payer 200 dollars!! Heureusement, nous rencontrons des gens adorables qui nous portent immédiatement secours...l'hospitalité des australiens continue de nous impressionner même si elle est devenue quasi-quotidienne!!
- Arthur à Cairns: il boite, je lui demande ce qu'il a; il me répond: "j'ai mal au poignet de la jambe"... comprendre " à la cheville"!!!!
- Camping Car: l'envers du décor: les réveils avec les yeux boursouflés à cause de la poussière; les odeurs quand Raphaël a fait pipi au lit - enfin, dans le sac de couchage!!! deux jours de suite ... il a fallu attendre cinq jours avant de trouver une machine à laver dans un caravan park! L'ambiance sexy dans les toilettes des femmes des camping, où toutes les vieilles se cotoient, à poil ou presque, en raison de la proximité des toilettes et l'étroitesse des parois!!! Les levers en pleine nuit quand une envie pressante vous assaille et qu'il faut se rhabiller et se les peler dehors (ah oui, car la nuit, il fait froid!!!). Les sacs de couchage qui tombent par terre dès qu'on fait de la route, et qu'il faut sans cesse ramasser!...mais c'est dans une joyeuse et folklorique ambiance et dans une promiscuité permanente que nous vivons, libres et heureux!!!
- A Broome, un couple d'au moins soixante-dix ans partent surfer tout équipés avec leur planche, sourire aux lèvres!Dément!!
- Cape Levêque: malgré les recommandations inscrites sur le panneau, nous outrepassons la frontière entre la route de sable... et le sable tout court!! Nous nous sommes donc ensablés, et pour se faire secourir, il faut payer 200 dollars!! Heureusement, nous rencontrons des gens adorables qui nous portent immédiatement secours...l'hospitalité des australiens continue de nous impressionner même si elle est devenue quasi-quotidienne!!
- Arthur à Cairns: il boite, je lui demande ce qu'il a; il me répond: "j'ai mal au poignet de la jambe"... comprendre " à la cheville"!!!!
- Camping Car: l'envers du décor: les réveils avec les yeux boursouflés à cause de la poussière; les odeurs quand Raphaël a fait pipi au lit - enfin, dans le sac de couchage!!! deux jours de suite ... il a fallu attendre cinq jours avant de trouver une machine à laver dans un caravan park! L'ambiance sexy dans les toilettes des femmes des camping, où toutes les vieilles se cotoient, à poil ou presque, en raison de la proximité des toilettes et l'étroitesse des parois!!! Les levers en pleine nuit quand une envie pressante vous assaille et qu'il faut se rhabiller et se les peler dehors (ah oui, car la nuit, il fait froid!!!). Les sacs de couchage qui tombent par terre dès qu'on fait de la route, et qu'il faut sans cesse ramasser!...mais c'est dans une joyeuse et folklorique ambiance et dans une promiscuité permanente que nous vivons, libres et heureux!!!
ETAPE II: CAPE RANGE NATIONAL PARK & THE NINGALOO MARITIME PARK
Après une longue journée de route et les quelques 683 kilomètres parcourus, nous arrivons enfin à Exmouth, première halte et premier avant-goût de ce qui nous attend: des dizaines et des dizaines de plages au sable fin, avec une mer turquoise truffée de poissons. Nous avons déjà vus d'impressionnants pélicans au si long bec, se dandidant sur la plage, et des tortues au bord de l'eau, sortant leur tête en nageant!
Charly est parti voir les requins-baleines présents à cette période de l'année...je ne les ai vues qu'en photo, c'est impressionnant et je suis heureuse de ne pas les voir de plus près!!!
Nous attendent au Cape Range National Park- qui s'étend sur plus de deux cents kilomètres- et dans le désordre: Turquoise Bay, Sandy Bay, Mandu Mandu Gorge,etc.
Arrivés au Yardie Caravan park, situé à l'entrée du parc,nous sommes entourés de centaines de caravanes, van, bateaux, 4/4: les vacances d'été ont commencé lundi dernier, et tout est archi full. Nous faisons la connaissance de Julie et Romain, également partis avec un working holiday visa pour un an et passons quelques jours fort sympathiques avec eux. A nouveau ces échanges, leurs récits sur l'Australie qu'ils parcourent depuis 4 mois et pour encore 6 mois; leur expérience de fruit picking,les rencontres qu'ils ont faites, les merveilleux endroits parcourus...bref, il n'est question que de rêve et d'évasion... bonheur garanti!!!
L'Australie, comme je l'ai déjà dit, est le pays du camping,structurellement ancré dans leur culture. Ici se côtoient des jeunes partis découvrir leur pays, des vieux partis pour les mêmes raisons, et pour de nombreux mois - nous avons même rencontré un couple d'une cinquantaine d'année partis depuis 8 ans et s'arrêtant de temps en temps pour travailler quatre mois et repartir, renfloués!- ou encore des familles. Et tout le monde partage cette passion du camping, ils sont équpés de façon impressionnante, et seuls les packapackers non avertis -comme nous - se retrouvent autour du barbecue à faire cuire leur viande et spaghettis, tandis que les australiens restent dans leur tente car ils ont tout à portée de main!! Les soirées sont du coup fort sympathiques, le lieu de rencontres insolites, le tout dans une ambiance on ne peut plus joviale.
Chaque matin nous partons dans le parc et sommes toujours autant éblouis par les plages exceptionnelles qui se suivent et ne se ressemblent pas, chacune ayant sa personnalité, son ambiance, ses distinctions: à Sandy bay on vient pêcher, nager si on est courageux (l'eau est à 21-22 degrés!!) ou se prélasser sur une plage avec un sable d'une qualité extraordinaire; Oyster Stacks est the place to be pour faire le meilleur snorkeling, et voir une variété impressionnante de poissons de toutes sortes nageant à seulement quelques mètres du bord! A Turquoise Bay on peut également faire du snorkeling et rester sur la plage, les rochers en moins...bref, il y en pour tout le monde et pour tous les goûts, une fois encore se côtoient des merveilles de la nature: à droite, le bush avec ses falaises, à gauche, les dunes, les plages, et la mer; les éléments cohabitent parfaitement et l'ensemble offre un décor harmonieux,époustouflant d'immensité, et tellement unique!
Après n'en avoir croisé que des morts sur la route les semaines précédentes, nous avons eu enfin la chance de voir des dizaines et des dizaines de kangourous - en l'occurrence des wallabi - chaque soir en quittant le National Park, pour la plus grande joie des garçons qui fondaient littéralement devant des animaux aussi attachants.
L'Australie offre des paysages plus incroyables les uns que les autres, du "jamais vu nulle part ailleurs", dans des espaces disproportionnés! Tout se mesure à échelle infiniment grande, et nous avons vu pas mal de pays, des endroits également magnifiques, mais ce sentiment d'immensité et d'être au bout du monde ne s'est jamais ressenti de manière aussi forte qu'ici! Le temps est tout simplement suspendu, on perd la notion de tout...et c'est tant mieux!
De plus, le pays dispose d'une faune et d'une flore impressionnantes qui peuvent -largement et sans rougir- faire la fierté des australiens qui se démènent pour préserver ce précieux capital... tout est propre, tout est beau, la Nature est respectée,et c'est le fruit d'un travail assidû et d'une responsabilité civile forte qui permettent de voir d'aussi impressionnants décors.
Nous reprendrons la route d'ici quelques jours poru continuer notre périple qui nous mènera à Perth dans un petit peu moins de trois semaines...l'occasion d'ici là de nous laisser envoûter par de nouvelles merveilles!
Charly est parti voir les requins-baleines présents à cette période de l'année...je ne les ai vues qu'en photo, c'est impressionnant et je suis heureuse de ne pas les voir de plus près!!!
Nous attendent au Cape Range National Park- qui s'étend sur plus de deux cents kilomètres- et dans le désordre: Turquoise Bay, Sandy Bay, Mandu Mandu Gorge,etc.
Arrivés au Yardie Caravan park, situé à l'entrée du parc,nous sommes entourés de centaines de caravanes, van, bateaux, 4/4: les vacances d'été ont commencé lundi dernier, et tout est archi full. Nous faisons la connaissance de Julie et Romain, également partis avec un working holiday visa pour un an et passons quelques jours fort sympathiques avec eux. A nouveau ces échanges, leurs récits sur l'Australie qu'ils parcourent depuis 4 mois et pour encore 6 mois; leur expérience de fruit picking,les rencontres qu'ils ont faites, les merveilleux endroits parcourus...bref, il n'est question que de rêve et d'évasion... bonheur garanti!!!
L'Australie, comme je l'ai déjà dit, est le pays du camping,structurellement ancré dans leur culture. Ici se côtoient des jeunes partis découvrir leur pays, des vieux partis pour les mêmes raisons, et pour de nombreux mois - nous avons même rencontré un couple d'une cinquantaine d'année partis depuis 8 ans et s'arrêtant de temps en temps pour travailler quatre mois et repartir, renfloués!- ou encore des familles. Et tout le monde partage cette passion du camping, ils sont équpés de façon impressionnante, et seuls les packapackers non avertis -comme nous - se retrouvent autour du barbecue à faire cuire leur viande et spaghettis, tandis que les australiens restent dans leur tente car ils ont tout à portée de main!! Les soirées sont du coup fort sympathiques, le lieu de rencontres insolites, le tout dans une ambiance on ne peut plus joviale.
Chaque matin nous partons dans le parc et sommes toujours autant éblouis par les plages exceptionnelles qui se suivent et ne se ressemblent pas, chacune ayant sa personnalité, son ambiance, ses distinctions: à Sandy bay on vient pêcher, nager si on est courageux (l'eau est à 21-22 degrés!!) ou se prélasser sur une plage avec un sable d'une qualité extraordinaire; Oyster Stacks est the place to be pour faire le meilleur snorkeling, et voir une variété impressionnante de poissons de toutes sortes nageant à seulement quelques mètres du bord! A Turquoise Bay on peut également faire du snorkeling et rester sur la plage, les rochers en moins...bref, il y en pour tout le monde et pour tous les goûts, une fois encore se côtoient des merveilles de la nature: à droite, le bush avec ses falaises, à gauche, les dunes, les plages, et la mer; les éléments cohabitent parfaitement et l'ensemble offre un décor harmonieux,époustouflant d'immensité, et tellement unique!
Après n'en avoir croisé que des morts sur la route les semaines précédentes, nous avons eu enfin la chance de voir des dizaines et des dizaines de kangourous - en l'occurrence des wallabi - chaque soir en quittant le National Park, pour la plus grande joie des garçons qui fondaient littéralement devant des animaux aussi attachants.
L'Australie offre des paysages plus incroyables les uns que les autres, du "jamais vu nulle part ailleurs", dans des espaces disproportionnés! Tout se mesure à échelle infiniment grande, et nous avons vu pas mal de pays, des endroits également magnifiques, mais ce sentiment d'immensité et d'être au bout du monde ne s'est jamais ressenti de manière aussi forte qu'ici! Le temps est tout simplement suspendu, on perd la notion de tout...et c'est tant mieux!
De plus, le pays dispose d'une faune et d'une flore impressionnantes qui peuvent -largement et sans rougir- faire la fierté des australiens qui se démènent pour préserver ce précieux capital... tout est propre, tout est beau, la Nature est respectée,et c'est le fruit d'un travail assidû et d'une responsabilité civile forte qui permettent de voir d'aussi impressionnants décors.
Nous reprendrons la route d'ici quelques jours poru continuer notre périple qui nous mènera à Perth dans un petit peu moins de trois semaines...l'occasion d'ici là de nous laisser envoûter par de nouvelles merveilles!
ETAPE I: KARIJINI NATIONAL PARK
Camper van, here we are!!! Ca y est, nous avons notre camping car! Les garçons sont tout excités, ils attendaient ce moment depuis si longtemps! Après deux nuits à Broome, nous prenons la route. Nous roulons des heures durant devant un spectacle étourdissant: une route droite en plein milieu de l'outback: un environnement totalement aride, désertique, et cette route qui n'en finit pas. Ici, nous parcourons des centaines de kilomètres comme nous parcourons dix kilomètres en France. Les distances sont ahurissantes et si vous n'aimez pas passer quelques heures dans votre voiture, autant changer de trip. On est bien loin de la faune que l'on peut trouver sur la côte Est: ici, il n'y a rien! ... Rien que cette route hallucinante qui n'en finit pas de s'étendre, c'est complètement surréaliste!
Après quatre cents kilomètres, nous faisons notre première halte au Eigthy Miles Caravan Park, situé au pied d'une mer magnifique...et de rien d'autre!Pas de ville, rien que ce parc pour campeurs où se cotoient jeunes et beaucoup moins jeunes. L'Australie est le pays du camping!! Ici nous voyons des choses assez surprenantes: les gens emmènent tout simplement leur maison avec eux, et l'on voit à côté de nous un couple - comme tant d'autres d'ailleurs - qui a trimballé leur barbecue, leur frigidaire, leur blinder au cas où une envie de boire un milk-shake les prenait, et surtout, surtout: une parablole pour pouvoir regarder leur télévision le soir!! Ils sont tous admirablement équipés et c'est un spectacle assez amusant que de les voir autour de nous!
Nous rencontrons Nina et Brice, deux drôles de gais lurons incroyables - jeunes (22 ans) mais en paraissant beaucoup plus car dotés d'une maturité stupéfiante- ayant déjà une grande expérience des voyages. Curieux, ouverts, ils nous font partager leurs expériences en Australie.
Comme beaucoup de français que nous avons pu croiser sur notre route, -nous en avons rencontré énormément - ces jeunes partent au moins une année, grâce à un visa que délivrent les australiens qui leur permet de travailler quelques mois puis de parcourir l'Australie ensuite. Dans la plupart des cas, ils participent au " fruit picking" de pommes, le ramassage de pommes dans les fermes, moyennant de l'argent qui leur permet de voyager par la suite. Nos deux amis se sont vus récolter une bien belle somme après les quelques semaines endurées à ramasser des pommes, et ils ont acheté pour mille dollars un van tout équipé, et hop, c'est parti pour l'aventure... à ce détail près que ni l'un ni l'autre n'ont leur permis!!!! Ils ont appris sur place, les routes sont généralement de simples lignes droites, il suffit d'avancer...je ferais mieux d'en prendre de la graine!!!
Nous passons une soirée à échanger sur les différents pays parcourus, ceux dans lesquels nous aimerions aller, bref il n'est question que de voyage, voyage, voyage qui nous font tant rêver. Ils nous racontent leur expérience de picking qui s'est terminé en franches rigolades tant leurs anecdotes étaient piquantes et drôles...nous nous couchons ultra tard: 23heures (il faut dire que nous sommes couchés tous les soir à 20h!...ceux qui connaissent Charly ne doivent pas en revenir, mais si, si, je vous assure, il ronfle dès 20h01).
Nous reprenons notre route le lendemain, traversant le bush qui n'en finit pas, envahis par un sentiment d'immensité et d'éternité qui ne nous quittera pas! Nous faisons une nouvelle étape à Port Hedland, ville fantôme minière, au milieu de nulle part, sans charme aucun, et nous dormons sur un parking devant la mer. En Australie, il n'est pas recommandé du tout de conduire la nuit, voire interdit, en raison des animaux que nous pouvons croiser en chemin...nous ne comptons pas le nombre de kangourous morts étendus sur la route que nous avons pu voir...
Nous arrivons enfin au Karijini National Park, un trésor de la nature, niché en plein désert. Cet immense parc possède de nombreuses gorges offrant de splendides ballades, ainsi que des cascades et des piscines naturelles dotées d'une eau claire et pure. Nous restons trois jours à visiter les gorges, notamment une très difficile que les enfants ont réussi à escalader - les photos en témoigneront!
Nous quittons le Karijini, des images plein la tête, pour aller à notre deuxième grande étape: le Ningaloo reef, le plus grand parc maritime d'Australie où, à la différence de de la Grande Barrière de Corail, le reef se trouve à quelques mètres de la plage.Il n'est donc pas nécessaire de prendre un bateau pour faire du snorkeling, et ici se trouve une richesse et une diversité de poissons extraordinaires.
Après quatre cents kilomètres, nous faisons notre première halte au Eigthy Miles Caravan Park, situé au pied d'une mer magnifique...et de rien d'autre!Pas de ville, rien que ce parc pour campeurs où se cotoient jeunes et beaucoup moins jeunes. L'Australie est le pays du camping!! Ici nous voyons des choses assez surprenantes: les gens emmènent tout simplement leur maison avec eux, et l'on voit à côté de nous un couple - comme tant d'autres d'ailleurs - qui a trimballé leur barbecue, leur frigidaire, leur blinder au cas où une envie de boire un milk-shake les prenait, et surtout, surtout: une parablole pour pouvoir regarder leur télévision le soir!! Ils sont tous admirablement équipés et c'est un spectacle assez amusant que de les voir autour de nous!
Nous rencontrons Nina et Brice, deux drôles de gais lurons incroyables - jeunes (22 ans) mais en paraissant beaucoup plus car dotés d'une maturité stupéfiante- ayant déjà une grande expérience des voyages. Curieux, ouverts, ils nous font partager leurs expériences en Australie.
Comme beaucoup de français que nous avons pu croiser sur notre route, -nous en avons rencontré énormément - ces jeunes partent au moins une année, grâce à un visa que délivrent les australiens qui leur permet de travailler quelques mois puis de parcourir l'Australie ensuite. Dans la plupart des cas, ils participent au " fruit picking" de pommes, le ramassage de pommes dans les fermes, moyennant de l'argent qui leur permet de voyager par la suite. Nos deux amis se sont vus récolter une bien belle somme après les quelques semaines endurées à ramasser des pommes, et ils ont acheté pour mille dollars un van tout équipé, et hop, c'est parti pour l'aventure... à ce détail près que ni l'un ni l'autre n'ont leur permis!!!! Ils ont appris sur place, les routes sont généralement de simples lignes droites, il suffit d'avancer...je ferais mieux d'en prendre de la graine!!!
Nous passons une soirée à échanger sur les différents pays parcourus, ceux dans lesquels nous aimerions aller, bref il n'est question que de voyage, voyage, voyage qui nous font tant rêver. Ils nous racontent leur expérience de picking qui s'est terminé en franches rigolades tant leurs anecdotes étaient piquantes et drôles...nous nous couchons ultra tard: 23heures (il faut dire que nous sommes couchés tous les soir à 20h!...ceux qui connaissent Charly ne doivent pas en revenir, mais si, si, je vous assure, il ronfle dès 20h01).
Nous reprenons notre route le lendemain, traversant le bush qui n'en finit pas, envahis par un sentiment d'immensité et d'éternité qui ne nous quittera pas! Nous faisons une nouvelle étape à Port Hedland, ville fantôme minière, au milieu de nulle part, sans charme aucun, et nous dormons sur un parking devant la mer. En Australie, il n'est pas recommandé du tout de conduire la nuit, voire interdit, en raison des animaux que nous pouvons croiser en chemin...nous ne comptons pas le nombre de kangourous morts étendus sur la route que nous avons pu voir...
Nous arrivons enfin au Karijini National Park, un trésor de la nature, niché en plein désert. Cet immense parc possède de nombreuses gorges offrant de splendides ballades, ainsi que des cascades et des piscines naturelles dotées d'une eau claire et pure. Nous restons trois jours à visiter les gorges, notamment une très difficile que les enfants ont réussi à escalader - les photos en témoigneront!
Nous quittons le Karijini, des images plein la tête, pour aller à notre deuxième grande étape: le Ningaloo reef, le plus grand parc maritime d'Australie où, à la différence de de la Grande Barrière de Corail, le reef se trouve à quelques mètres de la plage.Il n'est donc pas nécessaire de prendre un bateau pour faire du snorkeling, et ici se trouve une richesse et une diversité de poissons extraordinaires.
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