En transit - Aéroport de Doha, Qatar...
cinq heures du matin à Paris, six heures et quelques ici, et je ne sais plus trop quelle heure il est à Bali. Après environ dix heures de vol et deux escales, last step: flying to Paris!!!
Inutile de vous dire que nous ne réalisons absolument pas que le voyage s'achève... les cinq mois sont passés à une vitesse tout simplement vertigineuse!
Merci d'avoir participé activement à notre blog avec vos mails et vos commentaires! Ce blog, on l'a crée pour tous ceux que nous aimons, afin de partager les moments les plus forts vécus au cours de ces cinq mois.
Nous repartirons, c'est sûr... on vous promet,on vous racontera !!!!
vendredi 13 août 2010
CE QU'ON VOUS A PAS DIT...
en vrac (suite ... et fin!)
- Bali: Raphaël vient me voir et me dit:"maman,maman,Papa a nické sa planche!"...
moi,offusquée: "Raphaël,on ne dit pas "nicker"!!!"
réponse: "mais maman,c'est pas moi,c'est papa: il est rentré et il a dit"merde,putain fait chier,j'ai nické ma planche"!!!"...no comment!!!!
- Nusa Lembongan, le 5 Août; c'est l'anniversaire de ma nièce Clara qui a six ans. Je pars avec Arthur et Raphaël à la recherche d'un café internet pour lui envoyer un message; en chemin, Arthur me dit: "maman, je suis huper content que ce Clara ait six ans; c'est vrai, maman, on va mieux jouer tous les deux maintenant!"
- Bali, avant- hier: Rapahël me dit: "maman, j'ai une super idée: on n'a qu'à habiter ici, à Bali! On repart à Paris cherhcer mes jouets et on déménage ici!" ...bon, moi, ça m'botte!!
- Bali: Raphaël vient me voir et me dit:"maman,maman,Papa a nické sa planche!"...
moi,offusquée: "Raphaël,on ne dit pas "nicker"!!!"
réponse: "mais maman,c'est pas moi,c'est papa: il est rentré et il a dit"merde,putain fait chier,j'ai nické ma planche"!!!"...no comment!!!!
- Nusa Lembongan, le 5 Août; c'est l'anniversaire de ma nièce Clara qui a six ans. Je pars avec Arthur et Raphaël à la recherche d'un café internet pour lui envoyer un message; en chemin, Arthur me dit: "maman, je suis huper content que ce Clara ait six ans; c'est vrai, maman, on va mieux jouer tous les deux maintenant!"
- Bali, avant- hier: Rapahël me dit: "maman, j'ai une super idée: on n'a qu'à habiter ici, à Bali! On repart à Paris cherhcer mes jouets et on déménage ici!" ...bon, moi, ça m'botte!!
dimanche 8 août 2010
LES BULLEURS DE NUSA LEMBONGAN...
A moins de deux heures de Bali: Nusa Lembongan, petite île enchanteresse. Villages de pêcheurs, cultivateurs d'algues -qu'ils revendent principalement aux labos pharmaceutiques qui les utilisent pour les cosmétiques, voilà les activités principales des balinais ici.
L'ambiance nous rappelle un peu la Thaïlande avec ces hôtels qui se jouxtent tout au long de la plage. Au programme, farniente, snorkeling (nous avons pris un bateau hier qui nous a emmenés dans un spot merveilleux pour le snorkeling, pour le plus grand plaisir des garçons qui ne savaient plus où donner de la tête!
Nous avons également loué une moto et nous sommes montés tous les quatre dessus, évidemment sans casque - ça n'existe pas sur l'île! Arthur avait peur que ces "emboirés de flippes" nous arrêtent (enfoirés de flics!) mais quand il a su qu'il n'y avait pas non plus de flics sur l'île il était rassuré!
Nous avons pu visiter l'île, aller voir les villages de pêcheurs plus reculés, prendre un énorme bain de vague sur une plage nommée Dream beach, aux vagues énormes, et dîner deux soirs de suite dans un warung, Mimpi, absolument divin et nous avons dégusté du jacket fish, tout simplement succulent.
Mais nous avons surtout fait de nouvelles rencontres, notamment Ophélie et Sylvain, nos deux bulleurs, experts ès bulles de savon, qui nous ont offert chaque jour, à la tombée de la nuit, un spectacle tout simplement féerique, attirant tous les enfants de la plage, mais pas seulement! Munis de leurs équipements: baguettes, mélange savant de savon et de plein d'autres choses, créant des bulles gigantesques qui s'envolaient majestueusement dans le ciel - poésie et magie garanties.
Nous avons passé de bons moments avec nos bulleurs, adorés des enfants également, mais les rencontres ne s'arrêtent pas là: nos surfeurs allemands: Benny, Mike, Edigna, les très sympathiques Villemin, famille de trois enfants rencontrée à Bingin, ainsi que Mathilde, Thibaut et leur petite Roxanne... les rencontres, ces moments où en l'espace de quelques instants seulement, le courant passe indéniablement, les liens se tissent, les affinités émergent, et nous partageons alors tant de choses en si peu de temps.
C'est ce que le voyage offre; outre la splendeur des paysages: les gens que nous croisons. Ces rencontres, aussi éphémères qu'elles peuvent être parfois en raison des itinéraires de chacun, procurent un bonheur extrême, font vivre des moments intenses, riches en émotions et s'inscrivent pour toujours, ancrés très précisément dans nos souvenirs. La seule évocation d'un lieu nous permet de revivre des moments forts,ce qui est unique.
Dans quelques jours seulement nous rentrons à Paris, nous ne réalisons pas vraiment que le voyage se termine, qu'il y a le mot FIN à notre périple... en tout cas, ce sera une fin provisoire! Un retour pour mieux repartir, parce que cinq mois de voyage avec nos enfants aura été la plus belle expérience de ma vie!
L'ambiance nous rappelle un peu la Thaïlande avec ces hôtels qui se jouxtent tout au long de la plage. Au programme, farniente, snorkeling (nous avons pris un bateau hier qui nous a emmenés dans un spot merveilleux pour le snorkeling, pour le plus grand plaisir des garçons qui ne savaient plus où donner de la tête!
Nous avons également loué une moto et nous sommes montés tous les quatre dessus, évidemment sans casque - ça n'existe pas sur l'île! Arthur avait peur que ces "emboirés de flippes" nous arrêtent (enfoirés de flics!) mais quand il a su qu'il n'y avait pas non plus de flics sur l'île il était rassuré!
Nous avons pu visiter l'île, aller voir les villages de pêcheurs plus reculés, prendre un énorme bain de vague sur une plage nommée Dream beach, aux vagues énormes, et dîner deux soirs de suite dans un warung, Mimpi, absolument divin et nous avons dégusté du jacket fish, tout simplement succulent.
Mais nous avons surtout fait de nouvelles rencontres, notamment Ophélie et Sylvain, nos deux bulleurs, experts ès bulles de savon, qui nous ont offert chaque jour, à la tombée de la nuit, un spectacle tout simplement féerique, attirant tous les enfants de la plage, mais pas seulement! Munis de leurs équipements: baguettes, mélange savant de savon et de plein d'autres choses, créant des bulles gigantesques qui s'envolaient majestueusement dans le ciel - poésie et magie garanties.
Nous avons passé de bons moments avec nos bulleurs, adorés des enfants également, mais les rencontres ne s'arrêtent pas là: nos surfeurs allemands: Benny, Mike, Edigna, les très sympathiques Villemin, famille de trois enfants rencontrée à Bingin, ainsi que Mathilde, Thibaut et leur petite Roxanne... les rencontres, ces moments où en l'espace de quelques instants seulement, le courant passe indéniablement, les liens se tissent, les affinités émergent, et nous partageons alors tant de choses en si peu de temps.
C'est ce que le voyage offre; outre la splendeur des paysages: les gens que nous croisons. Ces rencontres, aussi éphémères qu'elles peuvent être parfois en raison des itinéraires de chacun, procurent un bonheur extrême, font vivre des moments intenses, riches en émotions et s'inscrivent pour toujours, ancrés très précisément dans nos souvenirs. La seule évocation d'un lieu nous permet de revivre des moments forts,ce qui est unique.
Dans quelques jours seulement nous rentrons à Paris, nous ne réalisons pas vraiment que le voyage se termine, qu'il y a le mot FIN à notre périple... en tout cas, ce sera une fin provisoire! Un retour pour mieux repartir, parce que cinq mois de voyage avec nos enfants aura été la plus belle expérience de ma vie!
BALI, UN P'TIT COIN (PEUPLE!) DE PARADIS
Bali, enfin!! On l'attendait impatiemment, surtout les dernières semaines!Envie d'avoir chaud (...on est plus que comblés, il fait une chaleur de bête!) envie d'un nouveau dépaysement.
Charly nous a trouvé un hôtel magnifique dans la péninsule, à Bingin, perché au haut d'une falaise, et le bonheur de se trouver dans un lit douillet, aux draps parfumés était tout simplement exquis!
Après quelques jours de farniente, nous décidons d'aller revoir Ubud... pure bêtise! il ne faut pas retourner sur les lieux que nous avons aimés! Bali,qui compte trois millions d'habitants, voit débarquer sur son île deux millions de touristes l'année, avec un sacré pic l'été - et les vacances scolaires des européens - avec une concentration particulière autour de Kuta.
Nous n'étions pas retournés à Bali depuis huit ans, et nous l'avions connue à une période plus calme de l'année...ils ont construit comme des fous, parfois en dénaturant complètement les paysages originellement magnifiques. Dreamland pour ne citer qu'elle, petite plage sublime au pied d'une falaise... qu'ils ont effrontément détruite à coup de marteux piqueurs pour construire un hotel immonde, sous l'autorité d'un sacré mégalo qui a voulu faire les choses en grand!!!
Aller à Ubud, ravissante petite ville- réputée pour être le coeur culturel de Bali - s'est avéré être un pur cauchemar: cinq heures pour y aller et revenir, un monde de dingue, des rues étroites, quelques rivières sacrifiées pour de nouvelles boutiques de modes inintéressantes.. bref, un exemple parmi tant d'autres! L'île se transforme, on y construit à tout va, parfois de bon goût, parfois une horreur!
Mais Bali reste une splendeur de la nature si on peut - et heureusement on le peut encore - trouver des endroits reculés nous offrant des paysages magnifiques et purs.
Nous avons tout de même été ravis de fuir la faune touristique restée à Bali pour lui préférer une petite île que nous ne connaissions pas: Nusa Lembongan.
Charly nous a trouvé un hôtel magnifique dans la péninsule, à Bingin, perché au haut d'une falaise, et le bonheur de se trouver dans un lit douillet, aux draps parfumés était tout simplement exquis!
Après quelques jours de farniente, nous décidons d'aller revoir Ubud... pure bêtise! il ne faut pas retourner sur les lieux que nous avons aimés! Bali,qui compte trois millions d'habitants, voit débarquer sur son île deux millions de touristes l'année, avec un sacré pic l'été - et les vacances scolaires des européens - avec une concentration particulière autour de Kuta.
Nous n'étions pas retournés à Bali depuis huit ans, et nous l'avions connue à une période plus calme de l'année...ils ont construit comme des fous, parfois en dénaturant complètement les paysages originellement magnifiques. Dreamland pour ne citer qu'elle, petite plage sublime au pied d'une falaise... qu'ils ont effrontément détruite à coup de marteux piqueurs pour construire un hotel immonde, sous l'autorité d'un sacré mégalo qui a voulu faire les choses en grand!!!
Aller à Ubud, ravissante petite ville- réputée pour être le coeur culturel de Bali - s'est avéré être un pur cauchemar: cinq heures pour y aller et revenir, un monde de dingue, des rues étroites, quelques rivières sacrifiées pour de nouvelles boutiques de modes inintéressantes.. bref, un exemple parmi tant d'autres! L'île se transforme, on y construit à tout va, parfois de bon goût, parfois une horreur!
Mais Bali reste une splendeur de la nature si on peut - et heureusement on le peut encore - trouver des endroits reculés nous offrant des paysages magnifiques et purs.
Nous avons tout de même été ravis de fuir la faune touristique restée à Bali pour lui préférer une petite île que nous ne connaissions pas: Nusa Lembongan.
mercredi 28 juillet 2010
BYE BYE AUSSIE...HELLO BALI !!!!!!!!!!!!!!!!
Après plus de six milles bornes, 34 nuits (...et 7 pipis au lit!!!) nous avons rendu notre camping car à Perth - non sans une certaine émotion -passé notre dernière journée à visiter la seule ville économique de l'Australie occidentale puis nous sommes envolés pour Bali, dernière étape avant le grand retour.
Bye bye Aussie, au revoir magnifique pays, nous reviendrons..qui sait, poser nos valises à Sydney???La seule idée nous enchante...y'a plus qu'à, comme on dit!!!!!
Bye bye Aussie, au revoir magnifique pays, nous reviendrons..qui sait, poser nos valises à Sydney???La seule idée nous enchante...y'a plus qu'à, comme on dit!!!!!
ABORIGENES: LES AUSTRALIENS FACE A LEUR HISTOIRE
Impossible de passer plus de deux mois an Australie et de ne pas parler des aborigènes...seulement voilà: it can be a touchy subject!
L'Australie est un pays jeune qui a à peine plus de deux siècles - découverte fin du XVIIIè par le britannique James Cook. Dès cette époque les Aborigènes se voient voler leurs terres et sont rapidement envahis par les britanniques. Ils se voient en outre privés de tout droit, subissent les ségrégations les plus terribles, se voient arrachés à leurs enfants sous leurs yeux impuissants - et cela il y a quelques décennies seulement!!!! ... il faudra attendre 1967 pour que la population autochtone se voit octroyer un droit à la citoyenneté, changement politique majeur et premiers pas vers la reconnaissance officilelle de leurs droits.
Si les années avancent en faveur d'une évolution de la coexistence des peuples aborigènes et des australiens non autochtnones, ce n'est qu'en 1997 que le pays comdamne offciciellement la politique de ségrégation - menée pendant des siècles - et instaure la journée nationale du pardon, the "Sorry Day"....
Lors des échanges que nous avons pu avoir avec les australiens, nous avons décelé deux catégories de personnes: celles qui ont honte de leur pays et des générations antérieures, encore mal à l'aise avec ce lourd tribut que représente l'histoire de leur pays; ce sont généralement des gens de notre âge, élevés à la mode du multiculturalisme,de la tolérance, et du partage.
Et il y a d'autres personnes, généralement de plus de cinquante ans, manifestant ouvertement un racisme primaire à l'égard des aborigènes:" si vous croisez un aborigène sur la route, écrasez-le, ça en fera un de moins" (véridique, discours qui a été tenu à des jeunes français qui nous racontaient ça encore sidérés)ou autre aberration grotesque de ce genre.
Tout n'est évidemment pas manichéen, mais il en ressort une chose évidente: c'est un sujet délicat et complexe, sinon tabou. Pour ce qui est de notre propre expérience, il est difficile de nous exprimer vraiment car nous n'avons pratiquement pas rencontrés d'aborigènes sur la côte Est, sauf à Cairns où nous en avons vus pour la première fois. Nous en avons vu davantage à Darwin, et ceux que nous avons rencontrés étaient démunis, erraient dans la rue ou dans les parcs, fortement alcoolisés dès le matin. Ils n'ont rien, ont été dépossédés de tout, et ceux que nous avons pu croiser semblaient ne pas être insérés à la société mais plutôt rejetés.
L'Australie est un pays jeune qui a à peine plus de deux siècles - découverte fin du XVIIIè par le britannique James Cook. Dès cette époque les Aborigènes se voient voler leurs terres et sont rapidement envahis par les britanniques. Ils se voient en outre privés de tout droit, subissent les ségrégations les plus terribles, se voient arrachés à leurs enfants sous leurs yeux impuissants - et cela il y a quelques décennies seulement!!!! ... il faudra attendre 1967 pour que la population autochtone se voit octroyer un droit à la citoyenneté, changement politique majeur et premiers pas vers la reconnaissance officilelle de leurs droits.
Si les années avancent en faveur d'une évolution de la coexistence des peuples aborigènes et des australiens non autochtnones, ce n'est qu'en 1997 que le pays comdamne offciciellement la politique de ségrégation - menée pendant des siècles - et instaure la journée nationale du pardon, the "Sorry Day"....
Lors des échanges que nous avons pu avoir avec les australiens, nous avons décelé deux catégories de personnes: celles qui ont honte de leur pays et des générations antérieures, encore mal à l'aise avec ce lourd tribut que représente l'histoire de leur pays; ce sont généralement des gens de notre âge, élevés à la mode du multiculturalisme,de la tolérance, et du partage.
Et il y a d'autres personnes, généralement de plus de cinquante ans, manifestant ouvertement un racisme primaire à l'égard des aborigènes:" si vous croisez un aborigène sur la route, écrasez-le, ça en fera un de moins" (véridique, discours qui a été tenu à des jeunes français qui nous racontaient ça encore sidérés)ou autre aberration grotesque de ce genre.
Tout n'est évidemment pas manichéen, mais il en ressort une chose évidente: c'est un sujet délicat et complexe, sinon tabou. Pour ce qui est de notre propre expérience, il est difficile de nous exprimer vraiment car nous n'avons pratiquement pas rencontrés d'aborigènes sur la côte Est, sauf à Cairns où nous en avons vus pour la première fois. Nous en avons vu davantage à Darwin, et ceux que nous avons rencontrés étaient démunis, erraient dans la rue ou dans les parcs, fortement alcoolisés dès le matin. Ils n'ont rien, ont été dépossédés de tout, et ceux que nous avons pu croiser semblaient ne pas être insérés à la société mais plutôt rejetés.
CE QU ON NE VOUS A PAS DIT...
en vrac (3)
- Mon homme ce héros!Monkey Mia: Charly enfile sa combi et part nager, au large, comme il aime le faire. Je pars à la boutique acheter des petits dauphins aux enfants et au moment de payer la dame me toise et finit par me dire que mon mari est un peu inconscient de partir nager aussi loin. Je lui rétorque qu'il avait demandé s'il pouvait nager dans cet endroit et qu'on lui avait dit oui!... et elle, de me répondre: "oui, mais personne n'est jamais allé aussi loin et ici, c'est truffé de requins-tigres !!!" ...est-il utile de dire que je me décompose aussitôt sur place?! Et elle rajoute, histoire de m'achever définitivement, que tout le monde est parti l'observer avec des jumelles (car il est devenu l'attraction du jour ce matin là!) tellement il était loin ...là je manque tout simplement de défaillir et me rue vers les secours pour leur demander s'ils pouvaient le localiser et aller le chercher, une adorable jeune fille qui me dit que effectivement elle n'avait jamais vu quelqu'un aller aussi loin à la nage (vas-y, rajoutes-en une couche! comme si je n'étais pas assez mortifiée!) et s'apprête néanmoins à aller le chercher... mais heureusement, il était en train de revenir!!!... quand je lui ai raconté l'histoire et que les personnes lui ont parlé, j'ai pu déceler un léger rictus de satisfaction chez Charly (hey, i'm a heroe!) qu'il a réprimé aussi vite en voyant mon visage blême!
- Monkey Mia, toujours: à peine remise de mes émotions de la matinée, nous passons néamoins une agréable soirée entourés de joyeux pack packers venus faire cuire leur viande au barbecue; nous faisons ainsi connaissance avec trois jeunes ingénieurs, étudiants à centrale Lyon et partis quelques mois en césure, jusqu'à ce qu'un des trois garçons me ...vouvoie!!!!! Je sais que dans quelques semaines, j'aurai 40 - 2 ans et que le compte à rebourg à déjà commencé, mais ça m'a totalement anéantie, encore fragilisée par les péripéties de la matinée !!!!
- Environs de Perth: je propose à Arthur qui en a un peu marre de la voiture, d'aller devant à côté de son père; il me rétorque aussitôt: "bah non maman, on ne peut pas, il y a plein de flippes!"... comprendre "flics", évidemment...moi je trouve que ça leur va bien aux flics, "flippes"...pas vous?!
- Mon homme ce héros!Monkey Mia: Charly enfile sa combi et part nager, au large, comme il aime le faire. Je pars à la boutique acheter des petits dauphins aux enfants et au moment de payer la dame me toise et finit par me dire que mon mari est un peu inconscient de partir nager aussi loin. Je lui rétorque qu'il avait demandé s'il pouvait nager dans cet endroit et qu'on lui avait dit oui!... et elle, de me répondre: "oui, mais personne n'est jamais allé aussi loin et ici, c'est truffé de requins-tigres !!!" ...est-il utile de dire que je me décompose aussitôt sur place?! Et elle rajoute, histoire de m'achever définitivement, que tout le monde est parti l'observer avec des jumelles (car il est devenu l'attraction du jour ce matin là!) tellement il était loin ...là je manque tout simplement de défaillir et me rue vers les secours pour leur demander s'ils pouvaient le localiser et aller le chercher, une adorable jeune fille qui me dit que effectivement elle n'avait jamais vu quelqu'un aller aussi loin à la nage (vas-y, rajoutes-en une couche! comme si je n'étais pas assez mortifiée!) et s'apprête néanmoins à aller le chercher... mais heureusement, il était en train de revenir!!!... quand je lui ai raconté l'histoire et que les personnes lui ont parlé, j'ai pu déceler un léger rictus de satisfaction chez Charly (hey, i'm a heroe!) qu'il a réprimé aussi vite en voyant mon visage blême!
- Monkey Mia, toujours: à peine remise de mes émotions de la matinée, nous passons néamoins une agréable soirée entourés de joyeux pack packers venus faire cuire leur viande au barbecue; nous faisons ainsi connaissance avec trois jeunes ingénieurs, étudiants à centrale Lyon et partis quelques mois en césure, jusqu'à ce qu'un des trois garçons me ...vouvoie!!!!! Je sais que dans quelques semaines, j'aurai 40 - 2 ans et que le compte à rebourg à déjà commencé, mais ça m'a totalement anéantie, encore fragilisée par les péripéties de la matinée !!!!
- Environs de Perth: je propose à Arthur qui en a un peu marre de la voiture, d'aller devant à côté de son père; il me rétorque aussitôt: "bah non maman, on ne peut pas, il y a plein de flippes!"... comprendre "flics", évidemment...moi je trouve que ça leur va bien aux flics, "flippes"...pas vous?!
jeudi 22 juillet 2010
ETAPE VII: YALLINGUP, MARGARET RIVER
Nous voici enfin à Yallingup, surnommée "la Mecque des surfeurs" et dont les vagues ont la réputation d'être les meilleures du monde avec un reefbreak -lorsque les vagues se cassent sur un fond rocheux - (je vous avais dit que je devenais une pro!) des plus puissants.
Nous avons posé notre camping car dans le Caravan Park qui est sur la plage, et nous allons passer notre dernière semaine ici, à découvrir les villes alentour dans cette si réputée région de Margaret River qui a bien d'autres atouts, à commencer par les meilleurs domaines d'Australie.
Nous avons posé notre camping car dans le Caravan Park qui est sur la plage, et nous allons passer notre dernière semaine ici, à découvrir les villes alentour dans cette si réputée région de Margaret River qui a bien d'autres atouts, à commencer par les meilleurs domaines d'Australie.
ETAPE VI: PERTH, FREMANTLE
C'est reparti pour une journée de route! Et franchement, chapeau bas aux enfants qui ne pipent pas mot ,forts dune patience angélique...avec une contribution non négligeable du lecteur de dvd offert par leur grand-père "papi Crapule" avant de partir, qui a permis de digérer ces kilomètres plus facilement! Nous les retrouvons le plus souvent abrutis après quatre heures ininterrompues de dessins animés qu'ils connaissent évidemment par coeur, au point de les visionner en japonais (véridique!!).
Nous arrivons enfin à Perth où nous faisons une halte - sous une pluie battante - pour nous équiper en vêtements chauds, car ne l'oublions pas, nous sommes en plein hiver et nos tongs ne nous sont plus d'une grande utilité!
Le retour à la civilisation -enfin je veux dire la jungle!!! - nous a mis une bonne claque, après un mois passé à errer au milieu de nulle part, face à des paysages grandioses! A nouveau les encombrements qui nous agressent et nous rappellent notre quotidien tellement peu excitant!!!
Nous quittons Perth au plus vite et nous nous arrêtons à Fremantle, ville pittoresque située à seulement une vingtaine de kilomètres de Perth, dotée d'une forte personnalité. La ville regorge de petits cafés, pubs, galeries, et une véritable ambiance de fête y règne, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Nous allons même jusqu'à jouer les parfaits touristes en dînant au Little Creatures, immense bar et restaurant situé près du port, réputé pour ses bières fabriquées et stockées dans d'immenses cuves qui font en prime office de décoration.
Nous décidons de dormir sur le parking ce qui nous évite de payer encore 40 dollars pour un emplacement dans le Caravan Park...mais nous finissons devant le parking de l'hopital de Fremantle!!!
VIREE NOCTURNE A L HOPITAL DE FREMANTLE ...
Au moment de se coucher, Raphaël hurle de douleur en nous montrant ses fesses -il nous avait fait la même chose la nuit précédente mais nous n'y avions guère prêté plus d'attention, car quand ce ne sont pas les fesses, ce sont les genoux!!... à cette heure tardive, impossible de trouver un médecin, je décide de l'emmener aux urgences un peu honteuse devant la non-gravité de ses maux, mais tellement démunie face à sa douleur... après quelques heures, visite et l'auscultation d'un médecin sous des hurlements encore plus forts, ce derier décrète qu'il a attrapé un vers, ce qui n'est pas grave mais très douloureux!! Raphaël m'aura permis d'enrichir mon vocabulaire en anglais: "vers" se dit "worms"...hum, me faire comprendre avant de connaitre le mot n'était pas évident, j'essayais de prendre mon accent le plus anglais en disant "vewwwwwre", mais ça ne marchait pas!!!
Nous arrivons enfin à Perth où nous faisons une halte - sous une pluie battante - pour nous équiper en vêtements chauds, car ne l'oublions pas, nous sommes en plein hiver et nos tongs ne nous sont plus d'une grande utilité!
Le retour à la civilisation -enfin je veux dire la jungle!!! - nous a mis une bonne claque, après un mois passé à errer au milieu de nulle part, face à des paysages grandioses! A nouveau les encombrements qui nous agressent et nous rappellent notre quotidien tellement peu excitant!!!
Nous quittons Perth au plus vite et nous nous arrêtons à Fremantle, ville pittoresque située à seulement une vingtaine de kilomètres de Perth, dotée d'une forte personnalité. La ville regorge de petits cafés, pubs, galeries, et une véritable ambiance de fête y règne, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Nous allons même jusqu'à jouer les parfaits touristes en dînant au Little Creatures, immense bar et restaurant situé près du port, réputé pour ses bières fabriquées et stockées dans d'immenses cuves qui font en prime office de décoration.
Nous décidons de dormir sur le parking ce qui nous évite de payer encore 40 dollars pour un emplacement dans le Caravan Park...mais nous finissons devant le parking de l'hopital de Fremantle!!!
VIREE NOCTURNE A L HOPITAL DE FREMANTLE ...
Au moment de se coucher, Raphaël hurle de douleur en nous montrant ses fesses -il nous avait fait la même chose la nuit précédente mais nous n'y avions guère prêté plus d'attention, car quand ce ne sont pas les fesses, ce sont les genoux!!... à cette heure tardive, impossible de trouver un médecin, je décide de l'emmener aux urgences un peu honteuse devant la non-gravité de ses maux, mais tellement démunie face à sa douleur... après quelques heures, visite et l'auscultation d'un médecin sous des hurlements encore plus forts, ce derier décrète qu'il a attrapé un vers, ce qui n'est pas grave mais très douloureux!! Raphaël m'aura permis d'enrichir mon vocabulaire en anglais: "vers" se dit "worms"...hum, me faire comprendre avant de connaitre le mot n'était pas évident, j'essayais de prendre mon accent le plus anglais en disant "vewwwwwre", mais ça ne marchait pas!!!
ETAPE V: THE PINNACLES DESERT
Une nouvelle journée de route;nous avalons les kilomètres au rythme des australiens et des packpackers, c'est à dire sans se poser de questions et en allant tout droit sur l'unique route qui s'offre à nous au beau milieu de cette nature sauvage.
Et nous voici, à moins de 250 kilomètres de Perth, dans le désert des Pinnacles qui nous offre un spectacle des plus étonnants: hissés sur un sable de couleur ocre, des milliers de formations calcaires qui s'érigent - et pouvant atteindre jusqu'à 5 mètres! - avec en toile de fond, une mer bleue marine... spectacle assez indescriptible de bizarrerie mais qui vaut le détour.
Et nous voici, à moins de 250 kilomètres de Perth, dans le désert des Pinnacles qui nous offre un spectacle des plus étonnants: hissés sur un sable de couleur ocre, des milliers de formations calcaires qui s'érigent - et pouvant atteindre jusqu'à 5 mètres! - avec en toile de fond, une mer bleue marine... spectacle assez indescriptible de bizarrerie mais qui vaut le détour.
POUR RICARDO...
Mon Ricardo, tu t'inquiétais de ne pas voir de photos de moi et commençais à te demander si je faisais toujours partie du voyage...alors, la preuve en image, et par deux fois,avec ces photos ...mais tu m'accorderas que les photos de paysages sont quand même nettement plus dépaysantes, non?!
samedi 17 juillet 2010
ETAPE IV: KALBARRI NATIONAL PARK
Kalbarri: petite ville estivale - qui compte deux mille habitants et voit son effectif plus que doubler lors des vacances scolaires - renommée pour ses merveilleux spots de surfs (surtout Jackes Point) pour les plus courageux... ou les plus inconscients! Ici il y a un swell (j'apprends des mots avec Charly!) de folie et la houle est si forte que les vagues atteignaient bien quatre mètres, c'était impressionnant à voir.
Le Kalbarri National Park surplombe la mer et s'étend une fois encore sur une bonne centaine de kilomètres, avec plus de 1000 kilomètres carrés de bush, des gorges époustouflantes et des falaises côtières magnifiques. Les points de vue sont nombreux, et nous avons pu ainsi voir des dizaines de dauphins surfer majestueusement autour d'un chanceux surfeur - ce sont les meilleurs surfeurs du monde, je vous l'ai déjà dit, pardon de me répéter - c'était un spectacle tout simplement grandioseet émouvant! Cette cette faune exceptionnelle fait désormais partie intégrante du paysagequi orne notre quotidien, mais nous restont toujours aussi bluffés de pouvoir admirer aussi souvent les dauphins , les baleines, les kangourous, et j'en passe, comme si c'était normal!
Charly heureux comme un pape profite de cette mer idéale - quoique un peu agitée avec ses vagues puissantes - pour surfer les vagues avec son bodyboard et il en perd même une palme au bout de quelques minutes seulement, arrachée littéralement à son pied...je vous rassure il est allé s'équiper de nouveau avec de nouvelles palmes de compétition (et des attaches!!) pour épater sa belle...et javoue que ça a bien marché!!
Après quelques jours à arpenter le parc national, nous poursuivons notre descente vers Perth avec quelques arrêts en chemin.
Le Kalbarri National Park surplombe la mer et s'étend une fois encore sur une bonne centaine de kilomètres, avec plus de 1000 kilomètres carrés de bush, des gorges époustouflantes et des falaises côtières magnifiques. Les points de vue sont nombreux, et nous avons pu ainsi voir des dizaines de dauphins surfer majestueusement autour d'un chanceux surfeur - ce sont les meilleurs surfeurs du monde, je vous l'ai déjà dit, pardon de me répéter - c'était un spectacle tout simplement grandioseet émouvant! Cette cette faune exceptionnelle fait désormais partie intégrante du paysagequi orne notre quotidien, mais nous restont toujours aussi bluffés de pouvoir admirer aussi souvent les dauphins , les baleines, les kangourous, et j'en passe, comme si c'était normal!
Charly heureux comme un pape profite de cette mer idéale - quoique un peu agitée avec ses vagues puissantes - pour surfer les vagues avec son bodyboard et il en perd même une palme au bout de quelques minutes seulement, arrachée littéralement à son pied...je vous rassure il est allé s'équiper de nouveau avec de nouvelles palmes de compétition (et des attaches!!) pour épater sa belle...et javoue que ça a bien marché!!
Après quelques jours à arpenter le parc national, nous poursuivons notre descente vers Perth avec quelques arrêts en chemin.
ETAPE III: SHARK BAY - MONKEY MIA
Nous avons quitté le Ningaloo Marine park pour Shark Bay, et nous sommes enfin arrivés après quelques heures de route et une halte d'une nuit à Carnarvon -autre ville fantôme de l'ouest, connue pour ses plantations de fruits et légumes.
En chemin - c'est à dire après bien des centaines de kilomètres - nous passons par Shell Beach, une plage entièrement recouverte de centaines de milliers de petits coquillages qui composent cette plage si sauvage; surprenant!
Nous avons passé la première journée à Monkey Mia, dont la principale attraction est le "dolphins' feeding": ici on nourrit les dauphins tôt le matin, devant un large plublic, des jeunes tout particulièrement.
Nous avons vu des pélicans qui sont également nourris ici et qui du coup sont apprivoisés et se laissent approcher facilement.
Deux excursions en bateau nous ont offert plusieurs heures de bonheur que nous avons décidé de prolonger en restant quelques jours de plus dans ce paisible endroit. Nous avons même pu voir un dugon, sorte d'éléphant de mer, fait absolument rarissime à cette période de l'année où les eaux sont si froides, et pour le plus grand bonheur des skippers qui n'en n'avaient tout simplement jamais vus à cette époque!
Le deuxième soir, nous avons eu droit au plus beau coucher de soleil du voyage;un coucher de soleil tout simplement parfait: une mer huileuse dans laquelle se reflétaient les nuages éclatants de couleurs c'était incroyablement beau.
Nous partons pour Kalbarri, notre prochaine étape.
En chemin - c'est à dire après bien des centaines de kilomètres - nous passons par Shell Beach, une plage entièrement recouverte de centaines de milliers de petits coquillages qui composent cette plage si sauvage; surprenant!
Nous avons passé la première journée à Monkey Mia, dont la principale attraction est le "dolphins' feeding": ici on nourrit les dauphins tôt le matin, devant un large plublic, des jeunes tout particulièrement.
Nous avons vu des pélicans qui sont également nourris ici et qui du coup sont apprivoisés et se laissent approcher facilement.
Deux excursions en bateau nous ont offert plusieurs heures de bonheur que nous avons décidé de prolonger en restant quelques jours de plus dans ce paisible endroit. Nous avons même pu voir un dugon, sorte d'éléphant de mer, fait absolument rarissime à cette période de l'année où les eaux sont si froides, et pour le plus grand bonheur des skippers qui n'en n'avaient tout simplement jamais vus à cette époque!
Le deuxième soir, nous avons eu droit au plus beau coucher de soleil du voyage;un coucher de soleil tout simplement parfait: une mer huileuse dans laquelle se reflétaient les nuages éclatants de couleurs c'était incroyablement beau.
Nous partons pour Kalbarri, notre prochaine étape.
mardi 6 juillet 2010
CE QU ON NE VOUS A PAS DIT...
en vrac (2)
- A Broome, un couple d'au moins soixante-dix ans partent surfer tout équipés avec leur planche, sourire aux lèvres!Dément!!
- Cape Levêque: malgré les recommandations inscrites sur le panneau, nous outrepassons la frontière entre la route de sable... et le sable tout court!! Nous nous sommes donc ensablés, et pour se faire secourir, il faut payer 200 dollars!! Heureusement, nous rencontrons des gens adorables qui nous portent immédiatement secours...l'hospitalité des australiens continue de nous impressionner même si elle est devenue quasi-quotidienne!!
- Arthur à Cairns: il boite, je lui demande ce qu'il a; il me répond: "j'ai mal au poignet de la jambe"... comprendre " à la cheville"!!!!
- Camping Car: l'envers du décor: les réveils avec les yeux boursouflés à cause de la poussière; les odeurs quand Raphaël a fait pipi au lit - enfin, dans le sac de couchage!!! deux jours de suite ... il a fallu attendre cinq jours avant de trouver une machine à laver dans un caravan park! L'ambiance sexy dans les toilettes des femmes des camping, où toutes les vieilles se cotoient, à poil ou presque, en raison de la proximité des toilettes et l'étroitesse des parois!!! Les levers en pleine nuit quand une envie pressante vous assaille et qu'il faut se rhabiller et se les peler dehors (ah oui, car la nuit, il fait froid!!!). Les sacs de couchage qui tombent par terre dès qu'on fait de la route, et qu'il faut sans cesse ramasser!...mais c'est dans une joyeuse et folklorique ambiance et dans une promiscuité permanente que nous vivons, libres et heureux!!!
- A Broome, un couple d'au moins soixante-dix ans partent surfer tout équipés avec leur planche, sourire aux lèvres!Dément!!
- Cape Levêque: malgré les recommandations inscrites sur le panneau, nous outrepassons la frontière entre la route de sable... et le sable tout court!! Nous nous sommes donc ensablés, et pour se faire secourir, il faut payer 200 dollars!! Heureusement, nous rencontrons des gens adorables qui nous portent immédiatement secours...l'hospitalité des australiens continue de nous impressionner même si elle est devenue quasi-quotidienne!!
- Arthur à Cairns: il boite, je lui demande ce qu'il a; il me répond: "j'ai mal au poignet de la jambe"... comprendre " à la cheville"!!!!
- Camping Car: l'envers du décor: les réveils avec les yeux boursouflés à cause de la poussière; les odeurs quand Raphaël a fait pipi au lit - enfin, dans le sac de couchage!!! deux jours de suite ... il a fallu attendre cinq jours avant de trouver une machine à laver dans un caravan park! L'ambiance sexy dans les toilettes des femmes des camping, où toutes les vieilles se cotoient, à poil ou presque, en raison de la proximité des toilettes et l'étroitesse des parois!!! Les levers en pleine nuit quand une envie pressante vous assaille et qu'il faut se rhabiller et se les peler dehors (ah oui, car la nuit, il fait froid!!!). Les sacs de couchage qui tombent par terre dès qu'on fait de la route, et qu'il faut sans cesse ramasser!...mais c'est dans une joyeuse et folklorique ambiance et dans une promiscuité permanente que nous vivons, libres et heureux!!!
ETAPE II: CAPE RANGE NATIONAL PARK & THE NINGALOO MARITIME PARK
Après une longue journée de route et les quelques 683 kilomètres parcourus, nous arrivons enfin à Exmouth, première halte et premier avant-goût de ce qui nous attend: des dizaines et des dizaines de plages au sable fin, avec une mer turquoise truffée de poissons. Nous avons déjà vus d'impressionnants pélicans au si long bec, se dandidant sur la plage, et des tortues au bord de l'eau, sortant leur tête en nageant!
Charly est parti voir les requins-baleines présents à cette période de l'année...je ne les ai vues qu'en photo, c'est impressionnant et je suis heureuse de ne pas les voir de plus près!!!
Nous attendent au Cape Range National Park- qui s'étend sur plus de deux cents kilomètres- et dans le désordre: Turquoise Bay, Sandy Bay, Mandu Mandu Gorge,etc.
Arrivés au Yardie Caravan park, situé à l'entrée du parc,nous sommes entourés de centaines de caravanes, van, bateaux, 4/4: les vacances d'été ont commencé lundi dernier, et tout est archi full. Nous faisons la connaissance de Julie et Romain, également partis avec un working holiday visa pour un an et passons quelques jours fort sympathiques avec eux. A nouveau ces échanges, leurs récits sur l'Australie qu'ils parcourent depuis 4 mois et pour encore 6 mois; leur expérience de fruit picking,les rencontres qu'ils ont faites, les merveilleux endroits parcourus...bref, il n'est question que de rêve et d'évasion... bonheur garanti!!!
L'Australie, comme je l'ai déjà dit, est le pays du camping,structurellement ancré dans leur culture. Ici se côtoient des jeunes partis découvrir leur pays, des vieux partis pour les mêmes raisons, et pour de nombreux mois - nous avons même rencontré un couple d'une cinquantaine d'année partis depuis 8 ans et s'arrêtant de temps en temps pour travailler quatre mois et repartir, renfloués!- ou encore des familles. Et tout le monde partage cette passion du camping, ils sont équpés de façon impressionnante, et seuls les packapackers non avertis -comme nous - se retrouvent autour du barbecue à faire cuire leur viande et spaghettis, tandis que les australiens restent dans leur tente car ils ont tout à portée de main!! Les soirées sont du coup fort sympathiques, le lieu de rencontres insolites, le tout dans une ambiance on ne peut plus joviale.
Chaque matin nous partons dans le parc et sommes toujours autant éblouis par les plages exceptionnelles qui se suivent et ne se ressemblent pas, chacune ayant sa personnalité, son ambiance, ses distinctions: à Sandy bay on vient pêcher, nager si on est courageux (l'eau est à 21-22 degrés!!) ou se prélasser sur une plage avec un sable d'une qualité extraordinaire; Oyster Stacks est the place to be pour faire le meilleur snorkeling, et voir une variété impressionnante de poissons de toutes sortes nageant à seulement quelques mètres du bord! A Turquoise Bay on peut également faire du snorkeling et rester sur la plage, les rochers en moins...bref, il y en pour tout le monde et pour tous les goûts, une fois encore se côtoient des merveilles de la nature: à droite, le bush avec ses falaises, à gauche, les dunes, les plages, et la mer; les éléments cohabitent parfaitement et l'ensemble offre un décor harmonieux,époustouflant d'immensité, et tellement unique!
Après n'en avoir croisé que des morts sur la route les semaines précédentes, nous avons eu enfin la chance de voir des dizaines et des dizaines de kangourous - en l'occurrence des wallabi - chaque soir en quittant le National Park, pour la plus grande joie des garçons qui fondaient littéralement devant des animaux aussi attachants.
L'Australie offre des paysages plus incroyables les uns que les autres, du "jamais vu nulle part ailleurs", dans des espaces disproportionnés! Tout se mesure à échelle infiniment grande, et nous avons vu pas mal de pays, des endroits également magnifiques, mais ce sentiment d'immensité et d'être au bout du monde ne s'est jamais ressenti de manière aussi forte qu'ici! Le temps est tout simplement suspendu, on perd la notion de tout...et c'est tant mieux!
De plus, le pays dispose d'une faune et d'une flore impressionnantes qui peuvent -largement et sans rougir- faire la fierté des australiens qui se démènent pour préserver ce précieux capital... tout est propre, tout est beau, la Nature est respectée,et c'est le fruit d'un travail assidû et d'une responsabilité civile forte qui permettent de voir d'aussi impressionnants décors.
Nous reprendrons la route d'ici quelques jours poru continuer notre périple qui nous mènera à Perth dans un petit peu moins de trois semaines...l'occasion d'ici là de nous laisser envoûter par de nouvelles merveilles!
Charly est parti voir les requins-baleines présents à cette période de l'année...je ne les ai vues qu'en photo, c'est impressionnant et je suis heureuse de ne pas les voir de plus près!!!
Nous attendent au Cape Range National Park- qui s'étend sur plus de deux cents kilomètres- et dans le désordre: Turquoise Bay, Sandy Bay, Mandu Mandu Gorge,etc.
Arrivés au Yardie Caravan park, situé à l'entrée du parc,nous sommes entourés de centaines de caravanes, van, bateaux, 4/4: les vacances d'été ont commencé lundi dernier, et tout est archi full. Nous faisons la connaissance de Julie et Romain, également partis avec un working holiday visa pour un an et passons quelques jours fort sympathiques avec eux. A nouveau ces échanges, leurs récits sur l'Australie qu'ils parcourent depuis 4 mois et pour encore 6 mois; leur expérience de fruit picking,les rencontres qu'ils ont faites, les merveilleux endroits parcourus...bref, il n'est question que de rêve et d'évasion... bonheur garanti!!!
L'Australie, comme je l'ai déjà dit, est le pays du camping,structurellement ancré dans leur culture. Ici se côtoient des jeunes partis découvrir leur pays, des vieux partis pour les mêmes raisons, et pour de nombreux mois - nous avons même rencontré un couple d'une cinquantaine d'année partis depuis 8 ans et s'arrêtant de temps en temps pour travailler quatre mois et repartir, renfloués!- ou encore des familles. Et tout le monde partage cette passion du camping, ils sont équpés de façon impressionnante, et seuls les packapackers non avertis -comme nous - se retrouvent autour du barbecue à faire cuire leur viande et spaghettis, tandis que les australiens restent dans leur tente car ils ont tout à portée de main!! Les soirées sont du coup fort sympathiques, le lieu de rencontres insolites, le tout dans une ambiance on ne peut plus joviale.
Chaque matin nous partons dans le parc et sommes toujours autant éblouis par les plages exceptionnelles qui se suivent et ne se ressemblent pas, chacune ayant sa personnalité, son ambiance, ses distinctions: à Sandy bay on vient pêcher, nager si on est courageux (l'eau est à 21-22 degrés!!) ou se prélasser sur une plage avec un sable d'une qualité extraordinaire; Oyster Stacks est the place to be pour faire le meilleur snorkeling, et voir une variété impressionnante de poissons de toutes sortes nageant à seulement quelques mètres du bord! A Turquoise Bay on peut également faire du snorkeling et rester sur la plage, les rochers en moins...bref, il y en pour tout le monde et pour tous les goûts, une fois encore se côtoient des merveilles de la nature: à droite, le bush avec ses falaises, à gauche, les dunes, les plages, et la mer; les éléments cohabitent parfaitement et l'ensemble offre un décor harmonieux,époustouflant d'immensité, et tellement unique!
Après n'en avoir croisé que des morts sur la route les semaines précédentes, nous avons eu enfin la chance de voir des dizaines et des dizaines de kangourous - en l'occurrence des wallabi - chaque soir en quittant le National Park, pour la plus grande joie des garçons qui fondaient littéralement devant des animaux aussi attachants.
L'Australie offre des paysages plus incroyables les uns que les autres, du "jamais vu nulle part ailleurs", dans des espaces disproportionnés! Tout se mesure à échelle infiniment grande, et nous avons vu pas mal de pays, des endroits également magnifiques, mais ce sentiment d'immensité et d'être au bout du monde ne s'est jamais ressenti de manière aussi forte qu'ici! Le temps est tout simplement suspendu, on perd la notion de tout...et c'est tant mieux!
De plus, le pays dispose d'une faune et d'une flore impressionnantes qui peuvent -largement et sans rougir- faire la fierté des australiens qui se démènent pour préserver ce précieux capital... tout est propre, tout est beau, la Nature est respectée,et c'est le fruit d'un travail assidû et d'une responsabilité civile forte qui permettent de voir d'aussi impressionnants décors.
Nous reprendrons la route d'ici quelques jours poru continuer notre périple qui nous mènera à Perth dans un petit peu moins de trois semaines...l'occasion d'ici là de nous laisser envoûter par de nouvelles merveilles!
ETAPE I: KARIJINI NATIONAL PARK
Camper van, here we are!!! Ca y est, nous avons notre camping car! Les garçons sont tout excités, ils attendaient ce moment depuis si longtemps! Après deux nuits à Broome, nous prenons la route. Nous roulons des heures durant devant un spectacle étourdissant: une route droite en plein milieu de l'outback: un environnement totalement aride, désertique, et cette route qui n'en finit pas. Ici, nous parcourons des centaines de kilomètres comme nous parcourons dix kilomètres en France. Les distances sont ahurissantes et si vous n'aimez pas passer quelques heures dans votre voiture, autant changer de trip. On est bien loin de la faune que l'on peut trouver sur la côte Est: ici, il n'y a rien! ... Rien que cette route hallucinante qui n'en finit pas de s'étendre, c'est complètement surréaliste!
Après quatre cents kilomètres, nous faisons notre première halte au Eigthy Miles Caravan Park, situé au pied d'une mer magnifique...et de rien d'autre!Pas de ville, rien que ce parc pour campeurs où se cotoient jeunes et beaucoup moins jeunes. L'Australie est le pays du camping!! Ici nous voyons des choses assez surprenantes: les gens emmènent tout simplement leur maison avec eux, et l'on voit à côté de nous un couple - comme tant d'autres d'ailleurs - qui a trimballé leur barbecue, leur frigidaire, leur blinder au cas où une envie de boire un milk-shake les prenait, et surtout, surtout: une parablole pour pouvoir regarder leur télévision le soir!! Ils sont tous admirablement équipés et c'est un spectacle assez amusant que de les voir autour de nous!
Nous rencontrons Nina et Brice, deux drôles de gais lurons incroyables - jeunes (22 ans) mais en paraissant beaucoup plus car dotés d'une maturité stupéfiante- ayant déjà une grande expérience des voyages. Curieux, ouverts, ils nous font partager leurs expériences en Australie.
Comme beaucoup de français que nous avons pu croiser sur notre route, -nous en avons rencontré énormément - ces jeunes partent au moins une année, grâce à un visa que délivrent les australiens qui leur permet de travailler quelques mois puis de parcourir l'Australie ensuite. Dans la plupart des cas, ils participent au " fruit picking" de pommes, le ramassage de pommes dans les fermes, moyennant de l'argent qui leur permet de voyager par la suite. Nos deux amis se sont vus récolter une bien belle somme après les quelques semaines endurées à ramasser des pommes, et ils ont acheté pour mille dollars un van tout équipé, et hop, c'est parti pour l'aventure... à ce détail près que ni l'un ni l'autre n'ont leur permis!!!! Ils ont appris sur place, les routes sont généralement de simples lignes droites, il suffit d'avancer...je ferais mieux d'en prendre de la graine!!!
Nous passons une soirée à échanger sur les différents pays parcourus, ceux dans lesquels nous aimerions aller, bref il n'est question que de voyage, voyage, voyage qui nous font tant rêver. Ils nous racontent leur expérience de picking qui s'est terminé en franches rigolades tant leurs anecdotes étaient piquantes et drôles...nous nous couchons ultra tard: 23heures (il faut dire que nous sommes couchés tous les soir à 20h!...ceux qui connaissent Charly ne doivent pas en revenir, mais si, si, je vous assure, il ronfle dès 20h01).
Nous reprenons notre route le lendemain, traversant le bush qui n'en finit pas, envahis par un sentiment d'immensité et d'éternité qui ne nous quittera pas! Nous faisons une nouvelle étape à Port Hedland, ville fantôme minière, au milieu de nulle part, sans charme aucun, et nous dormons sur un parking devant la mer. En Australie, il n'est pas recommandé du tout de conduire la nuit, voire interdit, en raison des animaux que nous pouvons croiser en chemin...nous ne comptons pas le nombre de kangourous morts étendus sur la route que nous avons pu voir...
Nous arrivons enfin au Karijini National Park, un trésor de la nature, niché en plein désert. Cet immense parc possède de nombreuses gorges offrant de splendides ballades, ainsi que des cascades et des piscines naturelles dotées d'une eau claire et pure. Nous restons trois jours à visiter les gorges, notamment une très difficile que les enfants ont réussi à escalader - les photos en témoigneront!
Nous quittons le Karijini, des images plein la tête, pour aller à notre deuxième grande étape: le Ningaloo reef, le plus grand parc maritime d'Australie où, à la différence de de la Grande Barrière de Corail, le reef se trouve à quelques mètres de la plage.Il n'est donc pas nécessaire de prendre un bateau pour faire du snorkeling, et ici se trouve une richesse et une diversité de poissons extraordinaires.
Après quatre cents kilomètres, nous faisons notre première halte au Eigthy Miles Caravan Park, situé au pied d'une mer magnifique...et de rien d'autre!Pas de ville, rien que ce parc pour campeurs où se cotoient jeunes et beaucoup moins jeunes. L'Australie est le pays du camping!! Ici nous voyons des choses assez surprenantes: les gens emmènent tout simplement leur maison avec eux, et l'on voit à côté de nous un couple - comme tant d'autres d'ailleurs - qui a trimballé leur barbecue, leur frigidaire, leur blinder au cas où une envie de boire un milk-shake les prenait, et surtout, surtout: une parablole pour pouvoir regarder leur télévision le soir!! Ils sont tous admirablement équipés et c'est un spectacle assez amusant que de les voir autour de nous!
Nous rencontrons Nina et Brice, deux drôles de gais lurons incroyables - jeunes (22 ans) mais en paraissant beaucoup plus car dotés d'une maturité stupéfiante- ayant déjà une grande expérience des voyages. Curieux, ouverts, ils nous font partager leurs expériences en Australie.
Comme beaucoup de français que nous avons pu croiser sur notre route, -nous en avons rencontré énormément - ces jeunes partent au moins une année, grâce à un visa que délivrent les australiens qui leur permet de travailler quelques mois puis de parcourir l'Australie ensuite. Dans la plupart des cas, ils participent au " fruit picking" de pommes, le ramassage de pommes dans les fermes, moyennant de l'argent qui leur permet de voyager par la suite. Nos deux amis se sont vus récolter une bien belle somme après les quelques semaines endurées à ramasser des pommes, et ils ont acheté pour mille dollars un van tout équipé, et hop, c'est parti pour l'aventure... à ce détail près que ni l'un ni l'autre n'ont leur permis!!!! Ils ont appris sur place, les routes sont généralement de simples lignes droites, il suffit d'avancer...je ferais mieux d'en prendre de la graine!!!
Nous passons une soirée à échanger sur les différents pays parcourus, ceux dans lesquels nous aimerions aller, bref il n'est question que de voyage, voyage, voyage qui nous font tant rêver. Ils nous racontent leur expérience de picking qui s'est terminé en franches rigolades tant leurs anecdotes étaient piquantes et drôles...nous nous couchons ultra tard: 23heures (il faut dire que nous sommes couchés tous les soir à 20h!...ceux qui connaissent Charly ne doivent pas en revenir, mais si, si, je vous assure, il ronfle dès 20h01).
Nous reprenons notre route le lendemain, traversant le bush qui n'en finit pas, envahis par un sentiment d'immensité et d'éternité qui ne nous quittera pas! Nous faisons une nouvelle étape à Port Hedland, ville fantôme minière, au milieu de nulle part, sans charme aucun, et nous dormons sur un parking devant la mer. En Australie, il n'est pas recommandé du tout de conduire la nuit, voire interdit, en raison des animaux que nous pouvons croiser en chemin...nous ne comptons pas le nombre de kangourous morts étendus sur la route que nous avons pu voir...
Nous arrivons enfin au Karijini National Park, un trésor de la nature, niché en plein désert. Cet immense parc possède de nombreuses gorges offrant de splendides ballades, ainsi que des cascades et des piscines naturelles dotées d'une eau claire et pure. Nous restons trois jours à visiter les gorges, notamment une très difficile que les enfants ont réussi à escalader - les photos en témoigneront!
Nous quittons le Karijini, des images plein la tête, pour aller à notre deuxième grande étape: le Ningaloo reef, le plus grand parc maritime d'Australie où, à la différence de de la Grande Barrière de Corail, le reef se trouve à quelques mètres de la plage.Il n'est donc pas nécessaire de prendre un bateau pour faire du snorkeling, et ici se trouve une richesse et une diversité de poissons extraordinaires.
mardi 22 juin 2010
CAPE LEVEQUE: quand le désert rencontre la mer, la magie opère....
Après deux cents kilomètres de piste, nous arrivons enfin et découvrons, estomaqués, un paysage éblouissant: du haut de la falaise s'étend, sur des kilomètres, une mer bleue marine ( et turquoise à maréee basse!!!) et une plage de sable blanc - Western beach- qui se mêle aux montagnes rocheuses d'un rouge flamboyant qui nous laissent sans voix!Un spectacle tout simplement époustouflant, que nous n'avons vu nulle part ailleurs.
Nous logeons dans une cabane située à une dizaines de mètres de la Swimming beach... le bout du bout du monde...
En partant faire le plein de courses pour les trois jours, Charly quitte Broome furieux et déçu car aucun Liquor strore n'était ouvert, et la seule idée de se trouver à Cape Leveque sans même pouvoir savourer une bonne bière l'a mis de bien mauvaise humeur.
Mais dès le premier soir, en admirant le splendide coucher de soleil, nous faisons la connaissance de deux australiens habitant la côte Est, Dianne et Ian- grand-parents dix fois s'il vous plait!- partis six mois en camping car explorer l'Ouest australien; une nouvelle honey moon après quarante ans de mariage, chapeau bas! Ils sirotaient tranquillement une bière et nous regardent, étonnés de voir nos mains vides! Ils nous interrogent et nous leur expliquons que nous n'avons pas pu acheter d'alcool avant de partir, et les voilà qui nous entraînent vers leur tente d'où ils sortent quelques bouteilles de vin, rouge et blanc, ainsi que quelques bières qu'ils nous offrent le plus spontanément du monde!! Gênée, je leur dis qu'on ne peut pas accepter, et Dianne me rit au nez en me disant qu'il était inconcevable d'être à Cape Leveque sans avoir quelque chose à boire pour contempler une telle splendeur!! j'acquièse et les invite à boire avec nous, dans notre bungalow. nous passons une super soirée avec ce couple tellement plus jeune que la plupart des gens de leur âge, et enchainons les fous rire sur fond d'ambiance festive.
Nous faisons également la connaissance de nos voisins, un couple d'une trentaine d'année, Heidi et Paul, et de leurs enfants. Une fois encore la rencontre se fait spontanément, et nous voici à parler pendant des heures. Ils sont venus passer le week end, ont pris leur bateau et leurs fusils pour aller pêcher avec leur bateau; le lendemain, ils sont revenus avec une très belle prise: plein de poissons dont un absolument immense. Est-il utile de vous dire qu'ils nous ont offert un poisson que nous avons dégusté avec voracité?!!!
Hier nous sommes allés visiter un autre endroit, tout aussi magique: One Arm Point .Je commence à manquer sensiblement de vocabulaire pour tenter de décrire ce qui s'offre à nous au fil de notre voyageet j'espère que beau-papa, vous remarquerez que je n'ai pas utilisé une seule fois les superlatifs qui me sont pourtant coutumiers: "topissime', "génialissime", "sublimissime", et j'en passe!
Nous nous sommes retrouvés sur une immense plage sauvage avec une mer turquoise et des vagues superbes; nous nous sommes jetés dans l'eau qui était juste délicieuse...grand moment de bonheur, sentiment d'être seuls au monde, éternellement....
Nous logeons dans une cabane située à une dizaines de mètres de la Swimming beach... le bout du bout du monde...
En partant faire le plein de courses pour les trois jours, Charly quitte Broome furieux et déçu car aucun Liquor strore n'était ouvert, et la seule idée de se trouver à Cape Leveque sans même pouvoir savourer une bonne bière l'a mis de bien mauvaise humeur.
Mais dès le premier soir, en admirant le splendide coucher de soleil, nous faisons la connaissance de deux australiens habitant la côte Est, Dianne et Ian- grand-parents dix fois s'il vous plait!- partis six mois en camping car explorer l'Ouest australien; une nouvelle honey moon après quarante ans de mariage, chapeau bas! Ils sirotaient tranquillement une bière et nous regardent, étonnés de voir nos mains vides! Ils nous interrogent et nous leur expliquons que nous n'avons pas pu acheter d'alcool avant de partir, et les voilà qui nous entraînent vers leur tente d'où ils sortent quelques bouteilles de vin, rouge et blanc, ainsi que quelques bières qu'ils nous offrent le plus spontanément du monde!! Gênée, je leur dis qu'on ne peut pas accepter, et Dianne me rit au nez en me disant qu'il était inconcevable d'être à Cape Leveque sans avoir quelque chose à boire pour contempler une telle splendeur!! j'acquièse et les invite à boire avec nous, dans notre bungalow. nous passons une super soirée avec ce couple tellement plus jeune que la plupart des gens de leur âge, et enchainons les fous rire sur fond d'ambiance festive.
Nous faisons également la connaissance de nos voisins, un couple d'une trentaine d'année, Heidi et Paul, et de leurs enfants. Une fois encore la rencontre se fait spontanément, et nous voici à parler pendant des heures. Ils sont venus passer le week end, ont pris leur bateau et leurs fusils pour aller pêcher avec leur bateau; le lendemain, ils sont revenus avec une très belle prise: plein de poissons dont un absolument immense. Est-il utile de vous dire qu'ils nous ont offert un poisson que nous avons dégusté avec voracité?!!!
Hier nous sommes allés visiter un autre endroit, tout aussi magique: One Arm Point .Je commence à manquer sensiblement de vocabulaire pour tenter de décrire ce qui s'offre à nous au fil de notre voyageet j'espère que beau-papa, vous remarquerez que je n'ai pas utilisé une seule fois les superlatifs qui me sont pourtant coutumiers: "topissime', "génialissime", "sublimissime", et j'en passe!
Nous nous sommes retrouvés sur une immense plage sauvage avec une mer turquoise et des vagues superbes; nous nous sommes jetés dans l'eau qui était juste délicieuse...grand moment de bonheur, sentiment d'être seuls au monde, éternellement....
LEAVING EST COAST
Après un mois passé à arpenter la côte Est, de Sydney à Cairns, nous nous envolons pour l'Ouest Australien...autre décor, autre ambiance, autre climat, la côte Ouest se caractérise surtout par son aspect sauvage, ses spots magiques s'erigeant au milieu de nulle part, ses centaines et centaines de kilomètres de bush où seule la nature règne, maîtresse...
Avant d'atteindre Broome ,nous avons passé une petite journée en transit à Darwin, déjà plus tropical. Nous atterrissons dans une auberge de backpackers, ambiance festive, musique à fond toute la journée (always!) et la bière qui coule à flot dans la gorge de tous les jeunes. Nous tombons un soir de night market, où des dizaines de stands en tout genre se succèdent, un peu comme un free market. Il y a de tout, et beaucoup d'échoppes où l'on peut déguster des mets issus de tous les pays: Inde, Japon, Thaïlande, Malaisie, Mexique... et des concerts de deedjeridoo , pour le plus grand plaisir des garçons, impressionnés devant ces tubes en bois d'où émanent des sons bien étranges.
Nous arrivons à Broome le lendemain. Broome est beaucoup plus aride, on y découvre des paysages désertiques au bout desquels émerge une plage immense et sublime, nichée au pied de falaises rocailleuses et rouges. Une fois encore, nous sommes éblouis par un tel spectacle, et par ce pays fabuleux qu' est l'Australie, aux contrées si riches et si diversifiées.
Samedi à l'aube, nous allons récupérer notre 4/4 qui nous attend, direction Cape Leveque.
Avant d'atteindre Broome ,nous avons passé une petite journée en transit à Darwin, déjà plus tropical. Nous atterrissons dans une auberge de backpackers, ambiance festive, musique à fond toute la journée (always!) et la bière qui coule à flot dans la gorge de tous les jeunes. Nous tombons un soir de night market, où des dizaines de stands en tout genre se succèdent, un peu comme un free market. Il y a de tout, et beaucoup d'échoppes où l'on peut déguster des mets issus de tous les pays: Inde, Japon, Thaïlande, Malaisie, Mexique... et des concerts de deedjeridoo , pour le plus grand plaisir des garçons, impressionnés devant ces tubes en bois d'où émanent des sons bien étranges.
Nous arrivons à Broome le lendemain. Broome est beaucoup plus aride, on y découvre des paysages désertiques au bout desquels émerge une plage immense et sublime, nichée au pied de falaises rocailleuses et rouges. Une fois encore, nous sommes éblouis par un tel spectacle, et par ce pays fabuleux qu' est l'Australie, aux contrées si riches et si diversifiées.
Samedi à l'aube, nous allons récupérer notre 4/4 qui nous attend, direction Cape Leveque.
mardi 15 juin 2010
petite coquille...pour voir les photos de fraser cliquez comme d'hab sur la photo et vous tomberez sur les photos de picasa
sur le message precedent il n y a que trois photos et il ne faut pas cliquer dessus!
faites nous partager vos commentaires,merci pour vos mails et commentaires sur facebook...mais sur le blog,c est plus sympa!!!
sur le message precedent il n y a que trois photos et il ne faut pas cliquer dessus!
faites nous partager vos commentaires,merci pour vos mails et commentaires sur facebook...mais sur le blog,c est plus sympa!!!
WHITSUNDAY MAGIC
Trois jours sur un magnifique voilier, le Whitsunday Magic, à arpenter les îles. Environnement de rêve, bateau de rêve, équipage hors pair, un chef à bord qui nous a concocté des mets plus savoureux les uns que les autres, une vingtaine de personnes - de tout âge et de tout horizon- avec nous, et une fois encore de bien belles rencontres... je ne sais comment mieux résumer ces trois jours fantastiques que nous avons passés: c'était féérique! je suis franchement à cours de mots, après trois mois de voyage, pour décrire avec précision le décor spectculaire qui s'offre une fois de plus à nos yeux...tenez, jugez par vous-mêmes: les photos seront les meilleurs qualificatifs je crois...
dimanche 13 juin 2010
WILD FRASER... to Isa & Hervé
Après avoir fait le chemin inverse (bus,bateau, bus, train) nous avons passé 2 h en transit à la station centrale puis enchainé 5h de bus, pour enfin arriver à Rainbow beach pour notre excursion du lendemain à Fraser island.
Nous débarquons chez les packpakers, à la Fraser' s packackers guest house, et nous nous prenons un sacré coup de vieux!! Que des j'euns, musique à fond, ambiance bon enfant; les garçons sont hyper heureux: il y a une table de ping pong...autant vous dire qu'on s'est fait légèrement remarqués!!!
Le lendemain, c'est parti ! Nous prenons une sorte de bus 4x4 et l'aventure commence!! Fraser est une île sauvage inhabitée exceptions faites des quelques guests house,hôtels et camping.
Nous arrivons sur une plage qui s'étale sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, et l'océan à perte de vue, qui déverse ses vagues à flots irréguliers:sublime!! Une fois encore, le sentiment d'être au bout du monde nous envahit, avec les éléments qui s'offrent à nous comme uniques copmpagnons! Magique!
Nous arpentons une partie de l'île, du bush à n'en plus finir, des routes défoncées (j'avoue,mon dos a un peu trinqué... mais c'était telement beau!!!) et nous partons faire une grande ballade, entourés d'immenses arbres qui nous rappellent - une fois encore - à quels point nous ne sommes décidément RIEN!!!!
On ne sait plus où donner de la tête, tout est si beau, la nature est luxuriante, la fraicheur fort agréable et les enfants s'en donnent à coeur joie en ramassant des dizaines de bâtons,ce qui rend la ballade toute de suite plus excitante !
Après une pause déjeuner, nous repartons pour découvrir, au beau milieu de Fraser, un lac incroyable: le lac Mc Kenzie: une eau d'une limpidité extraordinaire, entourée d'une végétation riche et de deux plages d'un sable aussi blanc que de la neige! Sublime!!! S'y baigner revêt un caractère exceptionnel tant l'eau y est pure et claire.
Nous quittons ce petit coin de paradis à regrets pour finir la journée en prolongeant notre tour de l'île jusqu'à la tombée de la nuit (rappelons qu'ici le soleil se couche vers 17h-17h15!).
Contrairement à ce qu'avait compris Charly - et au grand dam des enfants qui se réjouissaient tant, ce n'est pas une tente qui nous attendait, mais une chambre avec 4 lits!!!!
La journée du lendemain fut tout simplement fabuleuse, les ballades, à vous couper le souffle, notamment celle qui nous menait au sommet d'une petite montagne surplombant les plages et l'océan.
Et soudainement, la surprise, le trip qu'on n'aurait jamais imaginé faire un jour: notre bus s'arrête, le chauffeur marmonne quelques mots dans le micro, comme d'hab je ne saisis rien, j'attrape simplement au vol le mot "plane"...quoi plane??? de quoi parle-t-il?? trop absorbée par le magnifique spectacle que la mer m'offrait, je ne me suis même pas rendue compte qu'un petit coucou de 8 personnes était posé sur la plage, juste à côté de notre bus...le pilote Tim est monté dans le bus et nous a proposé de vivre une expérience fabuleuse...ni une, ni deux, nous nous précipitons pour faire ce périple improvisé (moyennant quelques dollars, of course!) et nous voilà installés dans notre petit avion, prêts à décoller de la piste - la piste étant bien sûr la plage!! Nous avons survolé l'île, admiré les lacs et les criques, la végétation si riche, et la mer où nous avons pu voir une myriade de couleurs définissant l'océan... quinze minutes qui nous en parurent cinq, mais vécues avec une grande intensité!
Pour clore notre escapade à Fraser island, il fallait finir en beauté, ce fût chose faite puisque nous avons suivi une bien belle promenade en forêt qui nous a conduits à un nouveau lac posé au pied d'une superbe dune de sable !
Nous rentrons éblouis de ces deux jours, n'en revenant pas d'avoir décollé et attéri sur une plage, remplis d'images superbes, de soleil...et de secousses!!!
Nous repassons une petite heure à la guest house et Arthur nous a fait un show grandiose en dansant seul - et comme un fou -sur la piste de danse sur AC/DC ... mémorable!!! Nous enchainons avec 14 heures de bus qui ont fini de nous achever!!
Nous rencontrons dans le bus quatre fort sympathiques jeunes lilloises parties faire un voyage de quatre mois en Amérique du Sud, Australie, Japon et Inde... pleines de fraicheur, curieuses, ouvertes, drôles, les quelques heures passées ensemble étaient très agréables. Les garçons n'ont pas cessé de leur parler, avec un débit tel qu'eux-mêmes étaient saoulés et se sont endormis dans leurs paroles!Le voyage fût néanmoins assez long et le pauvre Arthur n'a pas dormi de la nuit, passant sa première nuit blanche. Raphaël quant à lui, s'est réveillé à six heures du matin et a passé les deux heures suivantes à clamer haut et fort à qui voulait bien l'entendre, qu'il avait faim, pendant que je tentais de lui expliquer qu'il n'y avait plus d'arrêt jusqu'à notre destination! Le chauffeur, pris d'une compassion immense (fatale erreur!) s'est arrêté sur une route afin que Charly puisse lui acheter quelque chose rapidement... à peine arrivés, mais pas encore descendus du bus, Raphaël, debout dans l'allée, a vomi tout son petit déjeuner!!! Un sentiment de désespoir total et d'effarement s'empare de moi...jusqu'à un final soulagement puisque nous sommes partis presque en courant (enfin avec nos dix milles sacs c'est pas trop facile de s'enfuir) en ayant, rassurez-vous nettoyé avec un immense dégout, mais laissé l'odeur envahir les autres backpackers qui nous fusillaient du regard car ils avaient encore dix heures de bus à faire!!!
Une journée à Airlie beach avant d'embarquer sur le Whitsunday Magic...
Nous débarquons chez les packpakers, à la Fraser' s packackers guest house, et nous nous prenons un sacré coup de vieux!! Que des j'euns, musique à fond, ambiance bon enfant; les garçons sont hyper heureux: il y a une table de ping pong...autant vous dire qu'on s'est fait légèrement remarqués!!!
Le lendemain, c'est parti ! Nous prenons une sorte de bus 4x4 et l'aventure commence!! Fraser est une île sauvage inhabitée exceptions faites des quelques guests house,hôtels et camping.
Nous arrivons sur une plage qui s'étale sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, et l'océan à perte de vue, qui déverse ses vagues à flots irréguliers:sublime!! Une fois encore, le sentiment d'être au bout du monde nous envahit, avec les éléments qui s'offrent à nous comme uniques copmpagnons! Magique!
Nous arpentons une partie de l'île, du bush à n'en plus finir, des routes défoncées (j'avoue,mon dos a un peu trinqué... mais c'était telement beau!!!) et nous partons faire une grande ballade, entourés d'immenses arbres qui nous rappellent - une fois encore - à quels point nous ne sommes décidément RIEN!!!!
On ne sait plus où donner de la tête, tout est si beau, la nature est luxuriante, la fraicheur fort agréable et les enfants s'en donnent à coeur joie en ramassant des dizaines de bâtons,ce qui rend la ballade toute de suite plus excitante !
Après une pause déjeuner, nous repartons pour découvrir, au beau milieu de Fraser, un lac incroyable: le lac Mc Kenzie: une eau d'une limpidité extraordinaire, entourée d'une végétation riche et de deux plages d'un sable aussi blanc que de la neige! Sublime!!! S'y baigner revêt un caractère exceptionnel tant l'eau y est pure et claire.
Nous quittons ce petit coin de paradis à regrets pour finir la journée en prolongeant notre tour de l'île jusqu'à la tombée de la nuit (rappelons qu'ici le soleil se couche vers 17h-17h15!).
Contrairement à ce qu'avait compris Charly - et au grand dam des enfants qui se réjouissaient tant, ce n'est pas une tente qui nous attendait, mais une chambre avec 4 lits!!!!
La journée du lendemain fut tout simplement fabuleuse, les ballades, à vous couper le souffle, notamment celle qui nous menait au sommet d'une petite montagne surplombant les plages et l'océan.
Et soudainement, la surprise, le trip qu'on n'aurait jamais imaginé faire un jour: notre bus s'arrête, le chauffeur marmonne quelques mots dans le micro, comme d'hab je ne saisis rien, j'attrape simplement au vol le mot "plane"...quoi plane??? de quoi parle-t-il?? trop absorbée par le magnifique spectacle que la mer m'offrait, je ne me suis même pas rendue compte qu'un petit coucou de 8 personnes était posé sur la plage, juste à côté de notre bus...le pilote Tim est monté dans le bus et nous a proposé de vivre une expérience fabuleuse...ni une, ni deux, nous nous précipitons pour faire ce périple improvisé (moyennant quelques dollars, of course!) et nous voilà installés dans notre petit avion, prêts à décoller de la piste - la piste étant bien sûr la plage!! Nous avons survolé l'île, admiré les lacs et les criques, la végétation si riche, et la mer où nous avons pu voir une myriade de couleurs définissant l'océan... quinze minutes qui nous en parurent cinq, mais vécues avec une grande intensité!
Pour clore notre escapade à Fraser island, il fallait finir en beauté, ce fût chose faite puisque nous avons suivi une bien belle promenade en forêt qui nous a conduits à un nouveau lac posé au pied d'une superbe dune de sable !
Nous rentrons éblouis de ces deux jours, n'en revenant pas d'avoir décollé et attéri sur une plage, remplis d'images superbes, de soleil...et de secousses!!!
Nous repassons une petite heure à la guest house et Arthur nous a fait un show grandiose en dansant seul - et comme un fou -sur la piste de danse sur AC/DC ... mémorable!!! Nous enchainons avec 14 heures de bus qui ont fini de nous achever!!
Nous rencontrons dans le bus quatre fort sympathiques jeunes lilloises parties faire un voyage de quatre mois en Amérique du Sud, Australie, Japon et Inde... pleines de fraicheur, curieuses, ouvertes, drôles, les quelques heures passées ensemble étaient très agréables. Les garçons n'ont pas cessé de leur parler, avec un débit tel qu'eux-mêmes étaient saoulés et se sont endormis dans leurs paroles!Le voyage fût néanmoins assez long et le pauvre Arthur n'a pas dormi de la nuit, passant sa première nuit blanche. Raphaël quant à lui, s'est réveillé à six heures du matin et a passé les deux heures suivantes à clamer haut et fort à qui voulait bien l'entendre, qu'il avait faim, pendant que je tentais de lui expliquer qu'il n'y avait plus d'arrêt jusqu'à notre destination! Le chauffeur, pris d'une compassion immense (fatale erreur!) s'est arrêté sur une route afin que Charly puisse lui acheter quelque chose rapidement... à peine arrivés, mais pas encore descendus du bus, Raphaël, debout dans l'allée, a vomi tout son petit déjeuner!!! Un sentiment de désespoir total et d'effarement s'empare de moi...jusqu'à un final soulagement puisque nous sommes partis presque en courant (enfin avec nos dix milles sacs c'est pas trop facile de s'enfuir) en ayant, rassurez-vous nettoyé avec un immense dégout, mais laissé l'odeur envahir les autres backpackers qui nous fusillaient du regard car ils avaient encore dix heures de bus à faire!!!
Une journée à Airlie beach avant d'embarquer sur le Whitsunday Magic...
mercredi 2 juin 2010
CE QU'ON N'A PAS DIT...
en vrac:
- Arthur:"maman,c'était bien la crèpe de riz (crêperie!) j'aimerais bien y retourner"
- aéroport d'Hanoï:nous rencontrons Julian,jeune étudiant suisse vivant en belgique (accent inimitable!) fort sympathique avec qui nous échangeons sur nos périples respectifs au Vietnam. C'est ainsi qu'il nous raconte une bien jolie histoire: à Hué, il fait la connaissance d'un jeune homme,qui l'apostrophe dans la rue;son anglais est plutôt médicore mais il se débrouille à peu près et propose à notre ami d'être son hôte. Julian décline la proposition mais l'autre insiste et lui propose de ne rien payer. il se laisse convaincre et le voilà à arpenter la rivière des cinq parfums,faire la tournée des temples et ils passent pas mal de temps ensemble. Après deux jours,Julian comprend que son ami dort dans la rue et ne possède rien. Alors, plutôt que de lui donner de l'argent, il décide de lui offrir un cyclo (vélo taxi) qu'il a acheté pour 75 dollars.Ils le repeignent tous les deux et voici que son ami a non seulement un bien-le cyclo tout beau tout neuf- mais également un métier,qui lui permettra de vivre! Bravo à Julian,bien chouette initiative,généreuse et intelligente!
- fête de l'avocat à maré: à l'autre bout de la pelouse,Raphaël a repéré un petit manège. Ni une, ni deux, le voilà perché sur une moto,arborant son large sourire! le manège ne tournant pas tout seul, il nous fallait tourner manuellement pour faire faire des tours aux enfants!
- du grand Charly: à peine posé quelque part, il rencontre toujours des gens et entame avec eux des tchatches interminables: à Saïgon, dans un centre commercial, le temps d'aller acheter du chocolat pour les garçons, je le retrouve sur un banc, avec un vieux monsieur, en train de discuter, rigoler! A Maré, il part faire une grande ballade à pied, et revient quelques heures après accompagné de deux jolies jeunes filles qui l'ont ramené en pouce (stop local)!
- Lifou: Raphaël se réveille en pleine nuit, en pleurs; nous lui demandons d'arrêter de pleurer; entre deux sanglots, il nous répond : "je peux pas, c'est ma bouche!"
- Raphaël, toujours: "maman,tu sais pourquoi il pleut?bah parc'que les méchants y viennent tirer sur les nuages avec des flèches"...fallait y penser!
- du jamais vu: à Byron nay, un petit parc surplombe la plage, avec un toboggan et deux balançoires...mais surtout, que des hommes!!!! Je n'en croyais pas mes yeux et il m'a fallu me pincer pour être bien sûre que je ne rêvais pas: que des hommes avec leurs bambins, pendant que madame fait surement une manicure ou un nettoyage de peau!! Honnêtement c'était frappant, et ça méritait de relever l'anecdote, même si, dans le fond, elle n'a pas un intérêt dingue...
- j'ai failli faire du deltaplane à Byron!!!
je sais, avec des "si", des" peut-être" et des" j'ai failli", on peut faire beaucoup de choses! mais en voyant ces hommes et femmes voler, je suis soudain prise d'une folle envie de faire comme eux...bien sûr, Charly me tend une perche énorme: "pfff, jamais tu ne feras ça"... "oh que si, lui dis-je"!!! nous escaladons la petite montagne pour rejoindre le point de départ des deltaplaneurs pour plus de renseignements... arrivée là-haut je faisais moins la fière mais décidai d'être stoïque; je me donnais du courage en me disant combien les potes seraient impressionnés et je me voyais déjà faire la une de notre blog: "I did it, you wouldn't believe it"...bref, on se renseigne; il faut appeler un certain Ashley Warmot, et ça coute 145$ ; bon, ok. Il fallait retourner à la maison, juste le temps de chercher de l'argent et d'appeler le dénommé Ashley que je haïssais déjà...arrivée à la maison, je l'appelle pour booker ma place (les tripes en bouillie!) et ... (mal?)-heureusement, le vent était tombé, on ne pouvait plus en faire!!! Reporter au lendemain? Ah non, pas possible, nous partons à l'aube! Quel dommage!Je ne sais pas si j'étais davantage soulagée de ne pas avoir à affronter ma peur ou déçue de ne avoir impressionné la galerie!!!!
- Après "Ouain-ouain" le fidèle ami de De Caunes, voici le nouveau "Oui-Oui", incarné par Charly et dénommé ainsi par Raphaël!!! il a décidé d'appeler son père "Oui-Oui": " ça va, Oui-Oui?", "d'accord, Oui-Oui", "j'arrive Oui-Oui",et j'en passe, à longueur de journée, ce qui n'est pas sans exaspérer Charly et nous faire hurler de rire (franchement, imaginez Charly devant vous,et appelez-le "oui-Oui"!!!...morts de rire, non?!
- Arthur:"maman,c'était bien la crèpe de riz (crêperie!) j'aimerais bien y retourner"
- aéroport d'Hanoï:nous rencontrons Julian,jeune étudiant suisse vivant en belgique (accent inimitable!) fort sympathique avec qui nous échangeons sur nos périples respectifs au Vietnam. C'est ainsi qu'il nous raconte une bien jolie histoire: à Hué, il fait la connaissance d'un jeune homme,qui l'apostrophe dans la rue;son anglais est plutôt médicore mais il se débrouille à peu près et propose à notre ami d'être son hôte. Julian décline la proposition mais l'autre insiste et lui propose de ne rien payer. il se laisse convaincre et le voilà à arpenter la rivière des cinq parfums,faire la tournée des temples et ils passent pas mal de temps ensemble. Après deux jours,Julian comprend que son ami dort dans la rue et ne possède rien. Alors, plutôt que de lui donner de l'argent, il décide de lui offrir un cyclo (vélo taxi) qu'il a acheté pour 75 dollars.Ils le repeignent tous les deux et voici que son ami a non seulement un bien-le cyclo tout beau tout neuf- mais également un métier,qui lui permettra de vivre! Bravo à Julian,bien chouette initiative,généreuse et intelligente!
- fête de l'avocat à maré: à l'autre bout de la pelouse,Raphaël a repéré un petit manège. Ni une, ni deux, le voilà perché sur une moto,arborant son large sourire! le manège ne tournant pas tout seul, il nous fallait tourner manuellement pour faire faire des tours aux enfants!
- du grand Charly: à peine posé quelque part, il rencontre toujours des gens et entame avec eux des tchatches interminables: à Saïgon, dans un centre commercial, le temps d'aller acheter du chocolat pour les garçons, je le retrouve sur un banc, avec un vieux monsieur, en train de discuter, rigoler! A Maré, il part faire une grande ballade à pied, et revient quelques heures après accompagné de deux jolies jeunes filles qui l'ont ramené en pouce (stop local)!
- Lifou: Raphaël se réveille en pleine nuit, en pleurs; nous lui demandons d'arrêter de pleurer; entre deux sanglots, il nous répond : "je peux pas, c'est ma bouche!"
- Raphaël, toujours: "maman,tu sais pourquoi il pleut?bah parc'que les méchants y viennent tirer sur les nuages avec des flèches"...fallait y penser!
- du jamais vu: à Byron nay, un petit parc surplombe la plage, avec un toboggan et deux balançoires...mais surtout, que des hommes!!!! Je n'en croyais pas mes yeux et il m'a fallu me pincer pour être bien sûre que je ne rêvais pas: que des hommes avec leurs bambins, pendant que madame fait surement une manicure ou un nettoyage de peau!! Honnêtement c'était frappant, et ça méritait de relever l'anecdote, même si, dans le fond, elle n'a pas un intérêt dingue...
- j'ai failli faire du deltaplane à Byron!!!
je sais, avec des "si", des" peut-être" et des" j'ai failli", on peut faire beaucoup de choses! mais en voyant ces hommes et femmes voler, je suis soudain prise d'une folle envie de faire comme eux...bien sûr, Charly me tend une perche énorme: "pfff, jamais tu ne feras ça"... "oh que si, lui dis-je"!!! nous escaladons la petite montagne pour rejoindre le point de départ des deltaplaneurs pour plus de renseignements... arrivée là-haut je faisais moins la fière mais décidai d'être stoïque; je me donnais du courage en me disant combien les potes seraient impressionnés et je me voyais déjà faire la une de notre blog: "I did it, you wouldn't believe it"...bref, on se renseigne; il faut appeler un certain Ashley Warmot, et ça coute 145$ ; bon, ok. Il fallait retourner à la maison, juste le temps de chercher de l'argent et d'appeler le dénommé Ashley que je haïssais déjà...arrivée à la maison, je l'appelle pour booker ma place (les tripes en bouillie!) et ... (mal?)-heureusement, le vent était tombé, on ne pouvait plus en faire!!! Reporter au lendemain? Ah non, pas possible, nous partons à l'aube! Quel dommage!Je ne sais pas si j'étais davantage soulagée de ne pas avoir à affronter ma peur ou déçue de ne avoir impressionné la galerie!!!!
- Après "Ouain-ouain" le fidèle ami de De Caunes, voici le nouveau "Oui-Oui", incarné par Charly et dénommé ainsi par Raphaël!!! il a décidé d'appeler son père "Oui-Oui": " ça va, Oui-Oui?", "d'accord, Oui-Oui", "j'arrive Oui-Oui",et j'en passe, à longueur de journée, ce qui n'est pas sans exaspérer Charly et nous faire hurler de rire (franchement, imaginez Charly devant vous,et appelez-le "oui-Oui"!!!...morts de rire, non?!
mardi 1 juin 2010
NORTH STRADBROKE ISLAND
Après avoir pris un bus, un train, un autre bus, un bateau et encore un bus - le tout sous la pluie - nous voici fraichement arrivés à North Stradbroke island!!! Sans doute cet endroit doit-il se mériter?!
Pendant la traversée, je regarde d'un mauvais oeil l'affiche -néanmoins alléchante - qui me nargue: "Northstradbroke island, the place where summer never ends".... mouais, en attendant, il pleut des cordes, et c'est tellement dommage que ça tombe sur nous: il n'avait pas plu depuis cinq mois!!!!
Mais je décide de ne pas m'attarder davantage sur ces détails météorologiques...cependant, en allant faire les courses avec charly et les enfants, je fus attirée par les plaques d'immatriculation de TOUTES les voitures: "QUEENSLAND- SUNSHINE STATE" peut-on lire en GROS ...pendant que l'on se fait saucer!!! Ils commencent à m'énerver ces australiens!
En rentrant, nous écoutons les infos et apprenons qu'il y a eu de terribles innondations en Tasmanie, ce qu'ils n'avaient pas connu depuis des décennies!! On se dit que finalement, on n'allait pas chipoter pour quelques gouttes de pluie!!!
Le lendemain...
Nous nous levons, et le soleil est revenu, nous offrant ses plus beaux rayons. Nous nous précipitons sur la plage...
Robison Crusoé: une fois encore, nous voici seuls avec les éléments, une mer plutôt agitée, une plage de sable blanc et fin, déserte, et Dame nature qui a encore fait des siennes en nous offrant un spectacle époustouflant.
Nous arpentons l'île, allant de plages en plages, une ballade qui nous prendra quelques heures, pour notre plus grand bonheur. Les garçons sont heureux de retrouver la plage -qu'ils n'avaient cependant quittée moins de 48 heures avant...mais c'est ça qui est formidable avec les enfants: ils s'émerveillent de tout, tout le temps...mais pas toujours pour les mêmes raisons que nous!
Arthur retrouve ses bâtons - ah oui, nous avions omis de vous dire qu'Arthur était désormais appelé The Stick Man, l'homme au bâton: du matin au soir, il ramasse des bâtons qu'il tient fermement dans ses mains, et devient tantôt le Roi Arthur (rien que ça!) tantôt Robin des Bois, et il se laisse emporter par son monde imaginaire et peut ainsi passer de longues heures sur la plage à s'amuser!
Nous nous arrêtons chaque jour sur une table extérieure devenue notre spot, qui surplombe la mer, du haut de la falaise, et y faisons notre pause déjeuner: crevettes fraichement pêchées pour les parents, et un fish & chips pour les garçons, qui salivent autant que nous! De cette vue imprenable, nous avons vu hier des baleines, et tout à l'heure des dizaines de dauphins!! C'était magique!
Pour la énième fois depuis le début du voyage, je me sens infiniment petite, perdue dans ce vaste monde regorgeant de mille et uns trésors de beauté!!! C'est tellement grisant!
Pendant la traversée, je regarde d'un mauvais oeil l'affiche -néanmoins alléchante - qui me nargue: "Northstradbroke island, the place where summer never ends".... mouais, en attendant, il pleut des cordes, et c'est tellement dommage que ça tombe sur nous: il n'avait pas plu depuis cinq mois!!!!
Mais je décide de ne pas m'attarder davantage sur ces détails météorologiques...cependant, en allant faire les courses avec charly et les enfants, je fus attirée par les plaques d'immatriculation de TOUTES les voitures: "QUEENSLAND- SUNSHINE STATE" peut-on lire en GROS ...pendant que l'on se fait saucer!!! Ils commencent à m'énerver ces australiens!
En rentrant, nous écoutons les infos et apprenons qu'il y a eu de terribles innondations en Tasmanie, ce qu'ils n'avaient pas connu depuis des décennies!! On se dit que finalement, on n'allait pas chipoter pour quelques gouttes de pluie!!!
Le lendemain...
Nous nous levons, et le soleil est revenu, nous offrant ses plus beaux rayons. Nous nous précipitons sur la plage...
Robison Crusoé: une fois encore, nous voici seuls avec les éléments, une mer plutôt agitée, une plage de sable blanc et fin, déserte, et Dame nature qui a encore fait des siennes en nous offrant un spectacle époustouflant.
Nous arpentons l'île, allant de plages en plages, une ballade qui nous prendra quelques heures, pour notre plus grand bonheur. Les garçons sont heureux de retrouver la plage -qu'ils n'avaient cependant quittée moins de 48 heures avant...mais c'est ça qui est formidable avec les enfants: ils s'émerveillent de tout, tout le temps...mais pas toujours pour les mêmes raisons que nous!
Arthur retrouve ses bâtons - ah oui, nous avions omis de vous dire qu'Arthur était désormais appelé The Stick Man, l'homme au bâton: du matin au soir, il ramasse des bâtons qu'il tient fermement dans ses mains, et devient tantôt le Roi Arthur (rien que ça!) tantôt Robin des Bois, et il se laisse emporter par son monde imaginaire et peut ainsi passer de longues heures sur la plage à s'amuser!
Nous nous arrêtons chaque jour sur une table extérieure devenue notre spot, qui surplombe la mer, du haut de la falaise, et y faisons notre pause déjeuner: crevettes fraichement pêchées pour les parents, et un fish & chips pour les garçons, qui salivent autant que nous! De cette vue imprenable, nous avons vu hier des baleines, et tout à l'heure des dizaines de dauphins!! C'était magique!
Pour la énième fois depuis le début du voyage, je me sens infiniment petite, perdue dans ce vaste monde regorgeant de mille et uns trésors de beauté!!! C'est tellement grisant!
BYRON BAY
Nous voici au cap le plus à l'est de l'Australie: Cape Byron!
Byron Bay, petit Biarritz local, est un véritable paradis pour les surfeurs! L'ambiance baba cool qui y règne lui donne un côté juvénile et fort sympathique. Ce n'est donc pas un hasard si Byron a été adopté par tous les backpackers et les surfeurs - n'en est pour me déplaire, il y a de forts beaux blondinets en combi avec leur planche, des Brice de Nice version beaux gosses de Byron Bay... et aussi il est vrai, des filles splendides et bien roulées, bombes sorties tout juste de Bay Watch!!!!
Si l'on avait dix ans de moins - et pas d'enfants!!! - nous aurions pu goûter à la folie de Byron bay by night, la vie nocturne y étant prépondérante...mais à bientôt quarante ans - et deux monstres - nous nous sommes contentés de nous coucher, tels des sexagénaires (papa, j'en profite, c'est pas encore ton tour, tu restes encore dans la tranche des soixantenaires pour quelques mois encore!) à neuf heures du soir!!! A notre décharge, les journées sont courtes, et il fait nuit à 17h30.
La plage est belle, la mer déploie ses vagues qui viennent s'exploser au bord de l'eau, pour le plus grand bonheur des adeptes de sports en mer en tous genres: surfing, bodyboarding, kayaking, et aussi paddleling...on a même vu les dauphins surfer les vagues sous nos yeux éberlués!!!! Il paraît que ce sont les meilleurs surfeurs du monde, et de ce qu'on en a vu, effectivement, ils ont du style!
Les enfants étaient évidemment comme des dingues, contents de quitterl a ville pour la plage. ils se sont essayé au bodyboard, et la leçon n'aura duré que deux minutes, entre un père peu partient et peu pédagogue (il va me tuer!!!) et des enfants peureux et susceptibles! J'ai récupéré Raphaël en larmes, insultant la mer de faire trop de vagues, et Arthur abattu par une vaguelette qui l'a néanmoins mis k.o.! Ca valait le coup d'oeil tout de même et je ne cache pas mon hilarité durant ces deux minutes glorieuses!
Les six jours passés là bas étaient très agréables; et si le temps était mitigé, nous avons eu droit à deux superbes journées, nous n'allons pas faire les difficiles en cette période hivernale!
Byron Bay, petit Biarritz local, est un véritable paradis pour les surfeurs! L'ambiance baba cool qui y règne lui donne un côté juvénile et fort sympathique. Ce n'est donc pas un hasard si Byron a été adopté par tous les backpackers et les surfeurs - n'en est pour me déplaire, il y a de forts beaux blondinets en combi avec leur planche, des Brice de Nice version beaux gosses de Byron Bay... et aussi il est vrai, des filles splendides et bien roulées, bombes sorties tout juste de Bay Watch!!!!
Si l'on avait dix ans de moins - et pas d'enfants!!! - nous aurions pu goûter à la folie de Byron bay by night, la vie nocturne y étant prépondérante...mais à bientôt quarante ans - et deux monstres - nous nous sommes contentés de nous coucher, tels des sexagénaires (papa, j'en profite, c'est pas encore ton tour, tu restes encore dans la tranche des soixantenaires pour quelques mois encore!) à neuf heures du soir!!! A notre décharge, les journées sont courtes, et il fait nuit à 17h30.
La plage est belle, la mer déploie ses vagues qui viennent s'exploser au bord de l'eau, pour le plus grand bonheur des adeptes de sports en mer en tous genres: surfing, bodyboarding, kayaking, et aussi paddleling...on a même vu les dauphins surfer les vagues sous nos yeux éberlués!!!! Il paraît que ce sont les meilleurs surfeurs du monde, et de ce qu'on en a vu, effectivement, ils ont du style!
Les enfants étaient évidemment comme des dingues, contents de quitterl a ville pour la plage. ils se sont essayé au bodyboard, et la leçon n'aura duré que deux minutes, entre un père peu partient et peu pédagogue (il va me tuer!!!) et des enfants peureux et susceptibles! J'ai récupéré Raphaël en larmes, insultant la mer de faire trop de vagues, et Arthur abattu par une vaguelette qui l'a néanmoins mis k.o.! Ca valait le coup d'oeil tout de même et je ne cache pas mon hilarité durant ces deux minutes glorieuses!
Les six jours passés là bas étaient très agréables; et si le temps était mitigé, nous avons eu droit à deux superbes journées, nous n'allons pas faire les difficiles en cette période hivernale!
vendredi 28 mai 2010
jeudi 27 mai 2010
mardi 25 mai 2010
SYDNEY: THE PLACE TO LIVE !!!
Ce ne sont pas les trois journées de pluie ( pas de bol tout de même, il n'avait pas plu de l'année!!!) qui nous auront dissuadés: Sydney is THE place to live! La ville, d'abord: énergisante, dynamique, sans pour autant être effervescente; un juste milieu parfait: du monde, mais pas trop, de la vie, mais pas d'asphyxie. L'environnement, ensuite: les plages, qui se trouvent à vingt minutes de la ville, où l'on peut se baigner toute l'année -Charly s'est baigné à Bondi puis à Manly avec Raphaël.
Puis les gens, toujours plus friendly les uns que les autres ,disponibles, prêts à vous aider dans n'importe quelle circonstance, ouverts et curieux de l'autre...mais attention aux généralités dangereuses, nous avons rencontré des amies de Charly qui vivent ici depuis plusieurs années qui nous disaient que certes, les australiens sont adorables et chaleureux, mais bien souvent les relations ne dépassent pas le stade courtois; les amitiés sont plus difficiles à se créer, un peu comme aux Etats-Unis...mais peu importe, nous vous livrons nos impressions brutes, à chaud, nous verrons dans deux mois si nous pensons toujours la même chose
Seul petit hic: Charly s'est fait beaucoup de torticolis et risquerait de porter une minerve en habitant Sydney: les filles sont toutes plus belles les unes que les autres, sophistiquées, bien habillées, et on ne sait plus où donner de la tête, d'où le sévère torticolis de Charly...difficile pour moi de rivaliser, ayant porté quatre jours durant mon infâme jogging noir et mes super baskets...trop sexy!!! ... toujours est-il que Sydney nous a conquis et que nous la quittons presque à contrecoeur (la pluie battante ce matin nous a facilité la tâche!).
Nous logions dans le quartier de Kings Cross, très animé et festif, grouillant de gens, surtout des jeunes, un mélange de Pigalle et des Halles, parfaitement situé, entre la City et les plages de Bondi. Charly a eu l'excellente idée de nous trouver un hôtel qui jouxte le meilleur restaurant japonais du quartier! Hier nous fêtions notre sixième anniversaire de mariage (we did it !!!) et nous avons dîné d'un succulent sukiyaki - special message for Gogoose de la part de Charly: " tu peux aller te rhabiller avec ton sukiyaki d'la rue d'Passy!!!- laissant les enfants juste au-dessus le temps de s'échapper pour un court moment...belle-maman, ne vous indignez pas, le restaurant était contigû à l'hôtel et les enfants n'ont hurlé que quelques heures!!
Avant-hier, nous sommes allés à Manly, charmant quartier de la proche banlieue de Sydney où se trouve la plage. Manly est un endroit paisible où vivre, les maisons du bord de l'eau sont magnifiques, les rues sont tranquilles et les ballades magnifiques. Nous avons fait une marche de 10 km et les enfants ont été très impressionnants car ils ont suivi sans -ou presque- broncher! Les paysages qui s'offraient à nous étaient magnifiques, nous surplombions la mer sous un soleil ardent, se prenant à rêver d'habiter là un jour!
PS:sorry on est à la bourre pour les photos,mais à notre décharge,nous étions sans connexion et il fallait trouver des cyber cafés avec les enfants qui se montraient peu patients du coup on poste ça très vite,avec quelques photos de Nouvelle-Calédonie encore puis l'Australie!!
Puis les gens, toujours plus friendly les uns que les autres ,disponibles, prêts à vous aider dans n'importe quelle circonstance, ouverts et curieux de l'autre...mais attention aux généralités dangereuses, nous avons rencontré des amies de Charly qui vivent ici depuis plusieurs années qui nous disaient que certes, les australiens sont adorables et chaleureux, mais bien souvent les relations ne dépassent pas le stade courtois; les amitiés sont plus difficiles à se créer, un peu comme aux Etats-Unis...mais peu importe, nous vous livrons nos impressions brutes, à chaud, nous verrons dans deux mois si nous pensons toujours la même chose
Seul petit hic: Charly s'est fait beaucoup de torticolis et risquerait de porter une minerve en habitant Sydney: les filles sont toutes plus belles les unes que les autres, sophistiquées, bien habillées, et on ne sait plus où donner de la tête, d'où le sévère torticolis de Charly...difficile pour moi de rivaliser, ayant porté quatre jours durant mon infâme jogging noir et mes super baskets...trop sexy!!! ... toujours est-il que Sydney nous a conquis et que nous la quittons presque à contrecoeur (la pluie battante ce matin nous a facilité la tâche!).
Nous logions dans le quartier de Kings Cross, très animé et festif, grouillant de gens, surtout des jeunes, un mélange de Pigalle et des Halles, parfaitement situé, entre la City et les plages de Bondi. Charly a eu l'excellente idée de nous trouver un hôtel qui jouxte le meilleur restaurant japonais du quartier! Hier nous fêtions notre sixième anniversaire de mariage (we did it !!!) et nous avons dîné d'un succulent sukiyaki - special message for Gogoose de la part de Charly: " tu peux aller te rhabiller avec ton sukiyaki d'la rue d'Passy!!!- laissant les enfants juste au-dessus le temps de s'échapper pour un court moment...belle-maman, ne vous indignez pas, le restaurant était contigû à l'hôtel et les enfants n'ont hurlé que quelques heures!!
Avant-hier, nous sommes allés à Manly, charmant quartier de la proche banlieue de Sydney où se trouve la plage. Manly est un endroit paisible où vivre, les maisons du bord de l'eau sont magnifiques, les rues sont tranquilles et les ballades magnifiques. Nous avons fait une marche de 10 km et les enfants ont été très impressionnants car ils ont suivi sans -ou presque- broncher! Les paysages qui s'offraient à nous étaient magnifiques, nous surplombions la mer sous un soleil ardent, se prenant à rêver d'habiter là un jour!
PS:sorry on est à la bourre pour les photos,mais à notre décharge,nous étions sans connexion et il fallait trouver des cyber cafés avec les enfants qui se montraient peu patients du coup on poste ça très vite,avec quelques photos de Nouvelle-Calédonie encore puis l'Australie!!
mardi 18 mai 2010
AUSTRALIE
L'Australie, enfin!!! Tant d'années que nous voulions explorer ce pays si loin de nous, si riche par son immensité et sa diversité! La veille de notre départ, Arthur me serre fort dans ses bras au moment de se coucher, et me dis: "maman, je suis tellement heureux d'aller en Australie tous les quatre".... il attendait, lui aussi ce moment depuis si longtemps, car l'Australie lui était souvent racontée par son copain Léandro.
Nous sommes arrivés à Brisbane, sur la côte Est. Le "retour à la civilisation" a été un petit choc; nous voici propulsés dans la ville, citadine, occidentale,avec ses codes, ses règles, et le dépaysement s'est avéré foudroyant! Le temps plutôt maussade et les températures ayant chuté de 10°C contribuent d'autant plus à nous faire regretter les somptueuses plages d'Ouvéa.
Nous ne nous laissons pas abattre pour autant et allons de bon coeur à la découverte de cette ville balnéaire: un tour en bateau le matin, nous errons ensuite dans les rues de Brisbane, étonnés du peu de monde qui y défile...suprise qui s'accroit le soir lorsque nous décidons d'aller boire un verre et de dîner: à six heures, les magasins ferment, les rues sont désertées, et trouver un endroit sympa où siroter sa bière relève du véritable parcours du combattant - surtout quand deux gnomes nous pourrissent le trajet avec leurs gémissements permanents...eh oui, voyager avec ses enfants (qu'on aime follement!) 24 heures sur 24, cinq mois durant, a aussi euh, comment dire...ses INCONVENIENTS!!!! Et clairement, les visites guidées de la ville ne sont pas les endroits revês pour recommander un périple en famille!!!
Nous quittons Brisbane à l'aube pour s'envoler pour Sydney que nous découvrons ... sous une pluie battante!! En plein coeur de Kings Cross, l'équivalent de Pigalle pour les parisiens, nous sommes dans un quartier hétéroclite et animé, et partons de ce pas en découvrir ses dessous...parapluie sous le bras!!!
Nous sommes arrivés à Brisbane, sur la côte Est. Le "retour à la civilisation" a été un petit choc; nous voici propulsés dans la ville, citadine, occidentale,avec ses codes, ses règles, et le dépaysement s'est avéré foudroyant! Le temps plutôt maussade et les températures ayant chuté de 10°C contribuent d'autant plus à nous faire regretter les somptueuses plages d'Ouvéa.
Nous ne nous laissons pas abattre pour autant et allons de bon coeur à la découverte de cette ville balnéaire: un tour en bateau le matin, nous errons ensuite dans les rues de Brisbane, étonnés du peu de monde qui y défile...suprise qui s'accroit le soir lorsque nous décidons d'aller boire un verre et de dîner: à six heures, les magasins ferment, les rues sont désertées, et trouver un endroit sympa où siroter sa bière relève du véritable parcours du combattant - surtout quand deux gnomes nous pourrissent le trajet avec leurs gémissements permanents...eh oui, voyager avec ses enfants (qu'on aime follement!) 24 heures sur 24, cinq mois durant, a aussi euh, comment dire...ses INCONVENIENTS!!!! Et clairement, les visites guidées de la ville ne sont pas les endroits revês pour recommander un périple en famille!!!
Nous quittons Brisbane à l'aube pour s'envoler pour Sydney que nous découvrons ... sous une pluie battante!! En plein coeur de Kings Cross, l'équivalent de Pigalle pour les parisiens, nous sommes dans un quartier hétéroclite et animé, et partons de ce pas en découvrir ses dessous...parapluie sous le bras!!!
THANKS TO MATTHIAS & LESLIE !!!
La veille de notre départ d'Ouvéa, nous rencontrons Karyn, Jean-Mi et leur fils Matteo âgé de six ans, partis pour un périple de six mois... en kayak!!! Chaque destination a été soigneusmeent choisie en fonction de ce paramètre: pouvoir pagayer sur des eaux sublimes et propices au kayak. Aussi, après deux mois et demi en Nouvelle-Zélande, ils sont tout naturellement venus installer leur tente et monter leur kayak - 35 kg, rien que ça!!! - en Nouvelle-Calédonie.
Nous n'avons passé que 24 heures ensemble, mais nous les avons vecues intensément, à partager notre soif de voyage (eux aussi étaient partis tous les deux en 2002) et à savourer le plaisir d'être réunis, tout simplement. Une fois encore, les personnes que nous croisons sur notre chemin sont autant de rencontres fortes et sincères. Désencombrés de toute convention, ou de je ne sais quoi encore, la rencontre est un coup de foudre - qui opère ou non, d'ailleurs- et lorsqu'il y a ce "fit", les moments deviennent intenses, magiques, et entiers: on sait qu'on n'a que quelques jours - quelques heures parfois seulement -à partager; alors on donne spontanément tout ce qu'on a, et les moments passés ensemble sont alors inoubliables! Et le lien est d'autant plous fort, que les émotions qui nous traversent lorsque nous sommes à l'autre bout du monde, un spectacle époustouflant de la nature sous nos yeux, sont grandes, et partagées par tous...
Comment mieux terminer notre périple calédonien que dans la maison du bonheur de Matthias et Leslie? Chaleureusement accueillis, nous avons passé un excellent week end ponctué d'une succession de bons moments et de franches rigolades. Les garçons étaient comme des coqs en pâte ,entourés de deux magnifiques petites sirènes blondes aux yeux bleus: Luna, quatre ans, et Juliette, deux ans et demi.
Un immense merci pour votre hospitalité, votre générosité, et votre joie de vivre qui émane de chaque centimètre carré de votre maison! Une super façon de quitter cette sublime Nouvelle-Calédonie où nous avons fait de bien belles rencontres ... si je devais avoir un seul regret, c'est de ne pas avoir pu davantage échanger et partager avec les locaux. A force de discussions avec les "métros" - venus de France s'installer ici - j'ai enfin compris que le peuple kanak ne s'apprivoise pas aussi facilement: quelques jours ne suffisent pas pour gagner leur confiance et leur donner l'envie d'aller vers nous. En revanche, une fois acquise, cette précieuse confiance est une vraie porte de Pandore, un passeport donnant accès aux relations authentiques, entières, sincères et fortes.... il nous faudra donc revenir un jour, qui sait, pour y poser nos valises?
Nous n'avons passé que 24 heures ensemble, mais nous les avons vecues intensément, à partager notre soif de voyage (eux aussi étaient partis tous les deux en 2002) et à savourer le plaisir d'être réunis, tout simplement. Une fois encore, les personnes que nous croisons sur notre chemin sont autant de rencontres fortes et sincères. Désencombrés de toute convention, ou de je ne sais quoi encore, la rencontre est un coup de foudre - qui opère ou non, d'ailleurs- et lorsqu'il y a ce "fit", les moments deviennent intenses, magiques, et entiers: on sait qu'on n'a que quelques jours - quelques heures parfois seulement -à partager; alors on donne spontanément tout ce qu'on a, et les moments passés ensemble sont alors inoubliables! Et le lien est d'autant plous fort, que les émotions qui nous traversent lorsque nous sommes à l'autre bout du monde, un spectacle époustouflant de la nature sous nos yeux, sont grandes, et partagées par tous...
Comment mieux terminer notre périple calédonien que dans la maison du bonheur de Matthias et Leslie? Chaleureusement accueillis, nous avons passé un excellent week end ponctué d'une succession de bons moments et de franches rigolades. Les garçons étaient comme des coqs en pâte ,entourés de deux magnifiques petites sirènes blondes aux yeux bleus: Luna, quatre ans, et Juliette, deux ans et demi.
Un immense merci pour votre hospitalité, votre générosité, et votre joie de vivre qui émane de chaque centimètre carré de votre maison! Une super façon de quitter cette sublime Nouvelle-Calédonie où nous avons fait de bien belles rencontres ... si je devais avoir un seul regret, c'est de ne pas avoir pu davantage échanger et partager avec les locaux. A force de discussions avec les "métros" - venus de France s'installer ici - j'ai enfin compris que le peuple kanak ne s'apprivoise pas aussi facilement: quelques jours ne suffisent pas pour gagner leur confiance et leur donner l'envie d'aller vers nous. En revanche, une fois acquise, cette précieuse confiance est une vraie porte de Pandore, un passeport donnant accès aux relations authentiques, entières, sincères et fortes.... il nous faudra donc revenir un jour, qui sait, pour y poser nos valises?
LIFOU
Nous voici arrivés sur la plus grande île des Loyautés: Lifou. Nous allons chez Jeanne Forrest, première tribu de Nouvelle-Calédonie à proposer des paillotes aux touristes pour leur offrir une immersion totale dans les coutumes de ses habitants, une façon authentique de voyager. Jeanne Forrest!!Quel personnage!! Un petit bout de femme à la silhouette corpulente, qui se déplace à la vitesse d'une tortue, avec une nonchalance tranquille. Derrière ses lunettes et son air bourru, un grand coeur, bien sûr! Il faut surfer au gré de ses humeurs et de ses envies, et si on trouve le bon tempo, on a tout compris et ça se passe à merveille! aussi ne faut-il pas s'offusquer si nous lui commandons du crabe cocotier, qu'elle nous dit qu'elle n'en a plus mais que par miracle, elle en sort de son congélateur pour d'autres clients deux jours après!! Si on décide de s'en amuser plutôt - et de se dire que ça alimentera notre recit sur notre blog - alors tout se passe merveilleusement! D'autant qu'avec trois fois rien, elle nous préparait des mets simples, certes, mais délicieux!
Nous n'avons certes pas gouté au crabe cocotier, mais fait l'expérience unique de passer trois jours mémorables, à nous doucher sous l'eau froide (euh, TRES froide!) dormir dans des draps un peu troués, mais des draps quand même, et connaître la paralysie que nous impose une pluie dilluvienne pendant de longues heures!
Si les précédentes iles avaient des caractéristiques propres leur conférant un charme bien particulier, Lifou nous semble avoir moins de caractère. Nous étions logés au pied de la plus belle plage, et en parcourant l'ile en voiture nous avons découvert des endroits remarquables - notamment au nord, les falaises de Jokin - mais nous n'étions pas dans les meilleures conditions pour apprécier l'ile à sa juste valeur, le temps n'étant pas clément et trop court car nous ne sommes restés que trois jours.
Nous n'avons certes pas gouté au crabe cocotier, mais fait l'expérience unique de passer trois jours mémorables, à nous doucher sous l'eau froide (euh, TRES froide!) dormir dans des draps un peu troués, mais des draps quand même, et connaître la paralysie que nous impose une pluie dilluvienne pendant de longues heures!
Si les précédentes iles avaient des caractéristiques propres leur conférant un charme bien particulier, Lifou nous semble avoir moins de caractère. Nous étions logés au pied de la plus belle plage, et en parcourant l'ile en voiture nous avons découvert des endroits remarquables - notamment au nord, les falaises de Jokin - mais nous n'étions pas dans les meilleures conditions pour apprécier l'ile à sa juste valeur, le temps n'étant pas clément et trop court car nous ne sommes restés que trois jours.
samedi 15 mai 2010
Ouvea
OUVEA
Ouvéa!!!!! Ouvéa ou l'île parfaite, splendide, merveilleuse, magique ...autant d'attributs qui la définissent; et quelle chance de terminer notre périple sur les îles par ce qu'il y a de plus beau!
Nous voici aux Cocotiers, sur la presqu'île de Mouli, au sud d'Ouvéa. A nos yeux s'offre un spectacle étourdissant de beauté, de pureté, de limpidité: une plage au sable si doux, que marcher est une véritable délice, avec une mer d'un calme olympien, d'un bleu turquoise plus splendide encore que ce qu'on a pu voir (mais est-ce seulement possible???!!) s'étalant sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, à perte de vue! Une merveille de la nature, juste parfaite, et saisissante de beauté.
Nous retrouvons avec bonheur notre joyeuse troupe de gais lurons: Julien, Florent & Julie que nous ne quitterons pas pendant notre séjour! A nouveau le plaisir d'être tous ensemble, les fous rires fusent, les bons moments s'enchainent et c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours! Et en plus d'être extrêmement sympathiques, ils sont d'une gentillesse incroyable avec les enfants qui les ont immédiatement adoptés!
Nous louons une voiture et partons visiter l'île pendant deux jours au cours desquels nous ne cesserons d'être éblouis!
Tout d'abord, THE spot: sous le pont du Mouli, the place to be for snorkeling!! S'offrent à nous: une danse de raies, immenses, nombreuses; des bancs entiers de poissons multicolores - je laisserai à Charly le soin de les nommer - et ... deux requins (que j'étais ravie de voir du pont pour le coup!)
Nous allons également voir le" trou bleu"; les garçons plongent dans une sorte de grotte et Charly a bien failli y passer les journée, n'arrivant pas à remonter! Nos fidèles et patients amis sont parvenus à le coacher avec calme et douceur pendant que Charly se décourageait et notre Charly national a enfin pu escaldader les quelques mètres qui le séparaient de nous...alléluhiah, le revoilà parmi nous! Plus de peur que de mal!
Hier, nous partons déjeuner aux Portes du Paradis, nom tout trouvé pour ce restaurant sur la plage où nous dégusterons, les pieds dans l'eau un délicieux et copieux poisson, face à un décor de rêve...et pour mieux faire durer le plaisir, nous y resterons quatre heures!
Chaque soir un concours de couchers de soleils aux milles et une couleurs s'offre à nos yeux et c'est un spectacle dont on ne se lasse pas, les plus beaux couchers de soleils que j'ai pu voir!
Les soirées sont joyeuses, nous retrouvons des personnes croisées sur les îles précédentes, et nous rencontrons à nouveau de nouvelles personnes, et notamment Emmanuelle, Florence & Rémi de "gentils dentistes" comme dirait Arthur, jeunes baroudeurs lillois très sympas avec qui nous passons de bons moments.
Charly est parti plonger ce matin et partagera son plaisir avec vous plus tard...
Ouvéa!!!!! Ouvéa ou l'île parfaite, splendide, merveilleuse, magique ...autant d'attributs qui la définissent; et quelle chance de terminer notre périple sur les îles par ce qu'il y a de plus beau!
Nous voici aux Cocotiers, sur la presqu'île de Mouli, au sud d'Ouvéa. A nos yeux s'offre un spectacle étourdissant de beauté, de pureté, de limpidité: une plage au sable si doux, que marcher est une véritable délice, avec une mer d'un calme olympien, d'un bleu turquoise plus splendide encore que ce qu'on a pu voir (mais est-ce seulement possible???!!) s'étalant sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, à perte de vue! Une merveille de la nature, juste parfaite, et saisissante de beauté.
Nous retrouvons avec bonheur notre joyeuse troupe de gais lurons: Julien, Florent & Julie que nous ne quitterons pas pendant notre séjour! A nouveau le plaisir d'être tous ensemble, les fous rires fusent, les bons moments s'enchainent et c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours! Et en plus d'être extrêmement sympathiques, ils sont d'une gentillesse incroyable avec les enfants qui les ont immédiatement adoptés!
Nous louons une voiture et partons visiter l'île pendant deux jours au cours desquels nous ne cesserons d'être éblouis!
Tout d'abord, THE spot: sous le pont du Mouli, the place to be for snorkeling!! S'offrent à nous: une danse de raies, immenses, nombreuses; des bancs entiers de poissons multicolores - je laisserai à Charly le soin de les nommer - et ... deux requins (que j'étais ravie de voir du pont pour le coup!)
Nous allons également voir le" trou bleu"; les garçons plongent dans une sorte de grotte et Charly a bien failli y passer les journée, n'arrivant pas à remonter! Nos fidèles et patients amis sont parvenus à le coacher avec calme et douceur pendant que Charly se décourageait et notre Charly national a enfin pu escaldader les quelques mètres qui le séparaient de nous...alléluhiah, le revoilà parmi nous! Plus de peur que de mal!
Hier, nous partons déjeuner aux Portes du Paradis, nom tout trouvé pour ce restaurant sur la plage où nous dégusterons, les pieds dans l'eau un délicieux et copieux poisson, face à un décor de rêve...et pour mieux faire durer le plaisir, nous y resterons quatre heures!
Chaque soir un concours de couchers de soleils aux milles et une couleurs s'offre à nos yeux et c'est un spectacle dont on ne se lasse pas, les plus beaux couchers de soleils que j'ai pu voir!
Les soirées sont joyeuses, nous retrouvons des personnes croisées sur les îles précédentes, et nous rencontrons à nouveau de nouvelles personnes, et notamment Emmanuelle, Florence & Rémi de "gentils dentistes" comme dirait Arthur, jeunes baroudeurs lillois très sympas avec qui nous passons de bons moments.
Charly est parti plonger ce matin et partagera son plaisir avec vous plus tard...
mardi 4 mai 2010
samedi 1 mai 2010
MARE
Nous sommes arrivés hier matin sur l'île de Maré, après un voyage incroyable - il faut tout de même vous parler de notre trajet à bord d'un coucou de 44 places, quasiment seuls à bord (deux passagers en plus de nous!!) et une vue imprenable sur les lagons turquoises, à vous couper le souffle!
Nous tombons en pleine "fête de l'Avocat", célébrée pendant trois jours au cours desquels des concerts en plein air, des repas honorant ce fruit, spectacles en tous genres, chasse aux crabes, loteries,etc sont organisés, dans une joyeuse ambiance. Nous y passons l'après-midi, un vrai dépaysement qui s'offre à nous!
Maré diffère de l'ile des Pins en ce sens que la nature y est plus "criante": les vents déchainés ponctuent le rythme des vagues qui viennent heurter avec force et rigueur les rochers et le corail; les éléments paraissent plus inaccessbiles, la nature semble moins apprivoisée par l'homme et donc plus sauvage. C'est beau, fort, authentique, on en prend plein la vue, plein les chevuex, plein le visage, un bol d'air qui vous envoûte pour s'incruster dans tous les pores de la peau...que c'est bon!!!
Nous tombons en pleine "fête de l'Avocat", célébrée pendant trois jours au cours desquels des concerts en plein air, des repas honorant ce fruit, spectacles en tous genres, chasse aux crabes, loteries,etc sont organisés, dans une joyeuse ambiance. Nous y passons l'après-midi, un vrai dépaysement qui s'offre à nous!
Maré diffère de l'ile des Pins en ce sens que la nature y est plus "criante": les vents déchainés ponctuent le rythme des vagues qui viennent heurter avec force et rigueur les rochers et le corail; les éléments paraissent plus inaccessbiles, la nature semble moins apprivoisée par l'homme et donc plus sauvage. C'est beau, fort, authentique, on en prend plein la vue, plein les chevuex, plein le visage, un bol d'air qui vous envoûte pour s'incruster dans tous les pores de la peau...que c'est bon!!!
LA BANDE A JULIEN
L'avant-veille de notre départ, nous faisons la connaissance de Julien, parti il y a un an s'installer à Nouméa, Julie & Florent, amis de longues dates venus rendre visite à leur pote et tout juste arrivés de huit mois de voyage en Nouvelle-Zelande (sublime,paraît-il...next trip for us by the way!!) et enfin de Michel, joyeux perpignanais cinquantenaire - qui en fait dix de moins à l'aise- parti vivre à la réunion... voilà la joyeuse petite bande de "djeuns" bien sympathique,avec qui nous passerons deux jours extras et une soirée mémorable!
A nouveau, les rencontres, toujours aussi faciles, un élan spontané vers l'autre, une envie de se raconter, de partager ses voyages, ses rêves, et de savourer les moments passés ensemble. Et à chaque fois la même impression de se connaitre depuis toujours, des connivences, des complicités installées en l'espace de quelsques minutes seulement... ces rencontres sont tout simplement magiques parce que les rapports sont authentiques, les barrières levées, pas de jugement, pas de différence,rien que du partage. C'est ainsi que nous avons passé notre séjour à l'ile des Pins avec Eliane et Jean-Claude, dîné ensemble, naturellement -le rite s'est imposé de lui-même!!
Nous retrouverons notre joyeuse bande à Ouvéa,de nouveaux bons moments en perspective...
mercredi 28 avril 2010
mardi 27 avril 2010
que du bonheur...
aujourd'hui,nouvelle journée de rêve,ce matin Charly est allé plonger pour voir les requins, mérous,murènes,etc pendant que j'étais tranquille avec les enfants. Hier soir,Arthur m'a dit en se couchant qu'il était "huper" heureux de faire ce voyage et de passer autant de temmps avec nous,et Raphaël de rajouter à l'heure du déjeuner:"maman,je suis oro (heureux!!!)"
voilà je vous embrasse tous,on est toujours au top et on vous montre tout ça demain!!!
voilà je vous embrasse tous,on est toujours au top et on vous montre tout ça demain!!!
lundi 26 avril 2010
POUR VOIR TOUTES NOS PHOTOS...
lorsque vous cliquez sur une photo,vous êtes redirigés sur le site de picasa et vous tombez sur nos albums.logiquement vous avez accès à nos photos directement
il y a actuellement 4 albums:cliquez à chaque fois sur les photos du blog portant les titres:Nouvelle-Calédonie/Koh Phi Phi/Koh Jum/Ninh Binh et vous verrez chacun de ces albums sur picasa.
j'en profite pour répondre à ceux et celles qui m'ont posé les questions:non,vous ne recevez pas de mail quand nous écrivons sur le blog,il faut se connecter régulièrement et oui,il faut cliquer sur "messages anciens" pour voir les premières photos du vietnam et les messages précédents.
Samedi soir nous avons retrouvé Matthias,que je connaissais quand il était à Paris, son adorable femme Leslie et leurs puces Luna et Juliette. Nous avons diné avec leurs amis Nelly et Pierre, deux marseillais qui ont suivi l'exemple de leurs potes pour choisir une vie tranquille au paradis avec leurs filles.Excellente soirée, quel bonheur de continuer à rencontrer des gens, partager son désir insatiable de voyager ...les soirées sont rythmées par les joyeuses conversations qui fusent dans tous les sens,gaies et riches!
à part ça...nous voici fraichement arrivés hier à L'ile des Pins,et j'avoue que les mots me manquent pour décrire la splendeur de l'île! l'eau est d'un bleu turquoise époustouflant,le sable blanc et fin comme on peut en rêver la nuit, les plages sauvages et désertes,fabuleux!!!
nous avons loué une voiture et nous avons fait le tour de l'île, nous arrêtons de plage en plage, de site en site...journée de dingue! je laisserai à Charly le soin de vous décrire ces merveilles avec les mots qu'il sait choisir!
nous logeons dans un gîte située à quelques mètres de la plus belle plage de l'ile,l'anse de Kanuméra,et nous avons un petit bungalow avec une kitchenette et nous partagerons nos pates ce soir avec Liliane et Jean-Claude, sympathique couple de sexagénaire rencontré dans le bus à Nouméa,deux voyageurs extras,ouverts .. et que les garçons adorent!!!!
PS:Elsa!!!! Quelles supers news:tu seras à Bali début Août?!!Génial!
il y a actuellement 4 albums:cliquez à chaque fois sur les photos du blog portant les titres:Nouvelle-Calédonie/Koh Phi Phi/Koh Jum/Ninh Binh et vous verrez chacun de ces albums sur picasa.
j'en profite pour répondre à ceux et celles qui m'ont posé les questions:non,vous ne recevez pas de mail quand nous écrivons sur le blog,il faut se connecter régulièrement et oui,il faut cliquer sur "messages anciens" pour voir les premières photos du vietnam et les messages précédents.
Samedi soir nous avons retrouvé Matthias,que je connaissais quand il était à Paris, son adorable femme Leslie et leurs puces Luna et Juliette. Nous avons diné avec leurs amis Nelly et Pierre, deux marseillais qui ont suivi l'exemple de leurs potes pour choisir une vie tranquille au paradis avec leurs filles.Excellente soirée, quel bonheur de continuer à rencontrer des gens, partager son désir insatiable de voyager ...les soirées sont rythmées par les joyeuses conversations qui fusent dans tous les sens,gaies et riches!
à part ça...nous voici fraichement arrivés hier à L'ile des Pins,et j'avoue que les mots me manquent pour décrire la splendeur de l'île! l'eau est d'un bleu turquoise époustouflant,le sable blanc et fin comme on peut en rêver la nuit, les plages sauvages et désertes,fabuleux!!!
nous avons loué une voiture et nous avons fait le tour de l'île, nous arrêtons de plage en plage, de site en site...journée de dingue! je laisserai à Charly le soin de vous décrire ces merveilles avec les mots qu'il sait choisir!
nous logeons dans un gîte située à quelques mètres de la plus belle plage de l'ile,l'anse de Kanuméra,et nous avons un petit bungalow avec une kitchenette et nous partagerons nos pates ce soir avec Liliane et Jean-Claude, sympathique couple de sexagénaire rencontré dans le bus à Nouméa,deux voyageurs extras,ouverts .. et que les garçons adorent!!!!
PS:Elsa!!!! Quelles supers news:tu seras à Bali début Août?!!Génial!
dimanche 25 avril 2010
samedi 24 avril 2010
PEACEFUL KO JUM
Six jours bien paisibles passés sur la tranquille île de Ko Jum, dans la province de Krabi située juste en face de Ko Phi Phi. La joyeuse petite bande nous a rejoints pour quatre jours, et nous avons savouré chaque moment passé tous ensemble. Retrouver des amis chers que l'on n'avait pas vus depuis près d'un an à l'autre bout du monde décuple infiniment le plaisir de se retrouver!
Nous avons fait une journée d'excursion mémorable sur un bateau,avec au programme snorkeling, chill out et découverte de petites criques merveilleuses,une vraie carte postale! La bonne humeur était au rendez-vous ce qui nous a permis de passer un moment vraiment magique!
Nous avons prolongé le plaisir en passant deux nuits à Ko Phi Phi,où l'ambiance différait totalement de Ko Jum:ici,la mer est plus belle,bleue turquoise,et le sable est blanc et fin,on ne s'en lasse pas, mais l'endroit est beaucoup plus touristique.Deux jours étaient parfaits pour terminer en beauté notre séjour en Thaïlande,avant de regagner Bangkok pour nous envoler pour la Nouvelle-Calédonie.
Les garçons étaient comme des fous à l'idée de retrouver les "monsieurs rouges" (pas les red shirts, mais les doormen de l'hôtel tout de rouge vêtus!!). Si j'appréhendais de repasser à Bangkok compte-tenu du contexte politique particulièrement tendu, tout est finalement lentement revenu à la normale et on ne ressentait plus le climat oppressant des premiers jours où nous passions devant le quartier où ils manifestaient depuis le 14 mars. Après s'être déplacés dans le quartier des affaires,les chemises rouges ont finalement été appelés à quitter rapidement les lieux,après les violents affrontements de la semaine dernière, apparemment des plus sanglants depuis des décennies...
Le quartier des packpackers,Kao san Road, était déserté, et c'est bien la première fois qu'on arpentait les rues de kao San aussi tranquillement.
Je n'étais pas mécontente de ne rester à Bangkok que deux jours - bien que j'adore cette ville, son ambiance, ses odeurs... - car se trouver aussi près des conflits tout en y étant complètement étrangers, est assez dérangeant.
Après 28 heures de trajet et trois avions, nous sommes arrivés à Nouméa que nous quittons demain matin pour l'Ile des Pins. Photos de Ko Jum et Ko Phi Phi dès demain!!
Nous avons fait une journée d'excursion mémorable sur un bateau,avec au programme snorkeling, chill out et découverte de petites criques merveilleuses,une vraie carte postale! La bonne humeur était au rendez-vous ce qui nous a permis de passer un moment vraiment magique!
Nous avons prolongé le plaisir en passant deux nuits à Ko Phi Phi,où l'ambiance différait totalement de Ko Jum:ici,la mer est plus belle,bleue turquoise,et le sable est blanc et fin,on ne s'en lasse pas, mais l'endroit est beaucoup plus touristique.Deux jours étaient parfaits pour terminer en beauté notre séjour en Thaïlande,avant de regagner Bangkok pour nous envoler pour la Nouvelle-Calédonie.
Les garçons étaient comme des fous à l'idée de retrouver les "monsieurs rouges" (pas les red shirts, mais les doormen de l'hôtel tout de rouge vêtus!!). Si j'appréhendais de repasser à Bangkok compte-tenu du contexte politique particulièrement tendu, tout est finalement lentement revenu à la normale et on ne ressentait plus le climat oppressant des premiers jours où nous passions devant le quartier où ils manifestaient depuis le 14 mars. Après s'être déplacés dans le quartier des affaires,les chemises rouges ont finalement été appelés à quitter rapidement les lieux,après les violents affrontements de la semaine dernière, apparemment des plus sanglants depuis des décennies...
Le quartier des packpackers,Kao san Road, était déserté, et c'est bien la première fois qu'on arpentait les rues de kao San aussi tranquillement.
Je n'étais pas mécontente de ne rester à Bangkok que deux jours - bien que j'adore cette ville, son ambiance, ses odeurs... - car se trouver aussi près des conflits tout en y étant complètement étrangers, est assez dérangeant.
Après 28 heures de trajet et trois avions, nous sommes arrivés à Nouméa que nous quittons demain matin pour l'Ile des Pins. Photos de Ko Jum et Ko Phi Phi dès demain!!
vendredi 9 avril 2010
HAPPY BIRTHDAY RAPHAEL!!!!
Aujourd'hui,notre Rapahël national a quatre ans!!! Et comment mieux les fêter qu'ici, dnas la baie d'Halong terrestre, à Ninh Binh, chez la délicieuse et magnifique Loan (merci Olive!!!!)?!
Il a été gâté avec 5 spiderman (impossible d'en trouver un,tout se vend en plusieurs exemplaires!)un avion qui ne va pas tarder à être cassé, et d'infâmes bonhommes dénommés "poranger" (c'est du phonétique!) qu'Arthur connait dejà.
Notre adorable hôte a préparé quatre crêpes au sucre ce matin et a prévu de lui faire un gateau ce soir...bref,vous l'aurez compris,il n'est pas malheureux!!
Demain nous retournerons à Hanoi par le train pour repartir après-demain direction Krabi où nous avons rendez-vous avec Jeannette,Gino & Emile,et Xavier et Lorène.
En attendant une nouvelle belle journée nous attend.
PS:j'ai mis plein de photos allez voir aussi dans les messages précédents car elles ne sont pas toutes adossées à ce message. je ne suis pas encore une pro,bientôt vous n'aurez qu'à cliquer sur un lien pour en voir davantage encore,pour le moment,rincez-vous les yeux avec celles-ci,elles sont déjà pas mal,non?
Il a été gâté avec 5 spiderman (impossible d'en trouver un,tout se vend en plusieurs exemplaires!)un avion qui ne va pas tarder à être cassé, et d'infâmes bonhommes dénommés "poranger" (c'est du phonétique!) qu'Arthur connait dejà.
Notre adorable hôte a préparé quatre crêpes au sucre ce matin et a prévu de lui faire un gateau ce soir...bref,vous l'aurez compris,il n'est pas malheureux!!
Demain nous retournerons à Hanoi par le train pour repartir après-demain direction Krabi où nous avons rendez-vous avec Jeannette,Gino & Emile,et Xavier et Lorène.
En attendant une nouvelle belle journée nous attend.
PS:j'ai mis plein de photos allez voir aussi dans les messages précédents car elles ne sont pas toutes adossées à ce message. je ne suis pas encore une pro,bientôt vous n'aurez qu'à cliquer sur un lien pour en voir davantage encore,pour le moment,rincez-vous les yeux avec celles-ci,elles sont déjà pas mal,non?
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